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vendredi 18 février 2011

Crise Ivoirienne:Nationalisation des banques françaises; Vers une Indépendance économique

     Les Ivoiriens ont assisté avec beaucoup de regret la fermeture sans préavis et en l’absence de toute communication à l’attention de la clientèle, des établissements financiers en service en Côte d’Ivoire. Pour résorber les conséquences qu’une telle situation pourrait naturellement avoir sur l’activité socio-économique du pays, le gouvernement ivoirien est monté au créneau pour prendre des mesures importantes, à travers un communiqué.

     Le communiqué du gouvernement en date du jeudi 17 février 2011, lu par le ministre Ahoua Don Melo, fait état de la décision par décret de l’Etat  de Côte d’Ivoire à prendre le contrôle par une participation totale et complète de certaines banques. Cette décision relative à la fermeture tous azimuts des établissements financiers présents sur le sol ivoirien est prise, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, le ministre Ahoua Don Melo, pour assurer la continuité de ces banques et préserver les emplois. Ainsi donc, chaque citoyen pourrait avoir accès à ses comptes dans les plus brefs délais. Le communiqué a tenu à rassurer les ivoiriens quant à la normalisation de cette situation.

vendredi 14 janvier 2011

Après le Discour d'Alassane Ouattara. Deux étudiants blessés, 1 véhicule de l’ONUCI brûlé

L’ONUCI, force dite impartiale est en train de basculer progressivement la Côte d’Ivoire vers la guerre civile. Après plusieurs actes de nature à révolter les populations posés par les hauts responsables de cette organisation et les tirs à balles réelles sur les populations d’Abobo PK 18, les Forces militaires de l’ONUCI ont fait usage de leurs armes, hier jeudi, sur des étudiants. Le bilan fait état de deux étudiants blessés et un véhicule de l’Onuci brûlé.

Tout est parti d’un coup de fil reçu par les populations de la Riviera 2 (quartier dans la commune de Cocody), les avertissant que des véhicules blindés de l’Onuci en provenance du Lycée américain, serait en route pour Abobo. Suite à cette information, les populations ont dressé un barrage sur le boulevard Mitterrand pour empêcher les chars Onusiens de se rendre à Abobo, où selon eux, ils combatteraient aux côtés des rebelles. Comme il fallait s’y attendre, une fois au niveau du barrage de fortune, les hommes de Choi forcèrent et firent usage de leurs armes. Deux étudiants sont atteints, l’un au bras et le second au mollet droit. Cet acte de barbarie de trop révolta les populations qui massivement se dressèrent devant les chars, onze au total. Devant la détermination inattendue des riverains, les Forces Onusiennes firent demi-tour. Certains militaires de la ‘’nouvelle force d’occupation’’ abandonnèrent même l’un de leurs véhicules sur les lieux pour s’engouffrer dans un char.

En représailles, les populations y mirent. Interrogé sur les motifs de leur révolte, un riverain du nom de Koffi G. ; explique : « le mardi après minuit, une dizaine de chars à chenille de l’Onuci en provenance de la Riviera 3 (quartier de la commune de Cocody) sont passés en trombe. Le lendemain matin, nous avons appris qu’il y a eu des combats à Abobo aux environs de 2 heures du matin pendant lesquels trois éléments de l’Onuci ont été blessés. Cela signifie simplement que l’Onuci participe aux combats contre nos Forces de défense. C’est pourquoi, lorsque nous avons appris que ces mêmes chars revenaient, nous nous sommes interposés pour les empêcher de se rendre à Abobo, où nos Forces ont déjà la situation en main». Jusqu’à 12h 30, le véhicule de l’Onuci était encore en flamme.

Même sons de cloche à Cocody centre où, des mouvements de révolte des populations ont été également signalés, depuis 6 heures du matin. Selon les informations reçues sur les lieux, de nombreux convois de l’Onuci en direction de l’hôtel du Golf ont été contraints de rebrousser chemin, les populations ayant fait des barrages sur l’axe Cocody centre-Hôtel du Golf.

mardi 23 février 2010

Côte d`Ivoire : gouvernement complet d`ici jeudi, avec l`opposition (Soro)


Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé mardi qu`il comptait compléter d`ici jeudi le nouveau gouvernement, indiquant que les 11 postes restant à pourvoir sur les 28 annoncés devaient être attribués à l`opposition.
En début de soirée, un cabinet de 28 membres avait été annoncé par le secrétaire général de la présidence Amédée-Couassi Blé (bien: Amédée-Couassi Blé).
Outre M. Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), seize autres titulaires ont été nommés, tandis que onze ministères restent à pourvoir.
"Il fallait qu`on sorte un gouvernement aujourd`hui puisque nous l`avions promis à la Côte d`Ivoire", a déclaré le Premier ministre devant la presse. "Les premiers à être nommés l`ont été, je vais continuer à discuter avec les forces politiques en vue de compléter le gouvernement d`ici avant la première tenue du conseil des ministres qui aura lieu jeudi", a-t-il ajouté.
"Nous nous sommes mis d`accord sur les portefeuilles à donner aux différents partis", a-t-il dit.
L`opposition doit avoir au total onze postes: quatre pour le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), quatre pour le Rassemblement des républicains (RDR), un pour l`Union pour la démocratie et la paix en Côte d`Ivoire (UDPCI), un pour le Mouvement des forces d`avenir (MFA) et un pour le Parti ivoirien des travailleurs (PIT).
Ces postes sont ceux qui n`ont pas été encore pourvus.
Dans le gouvernement précédent de 33 membres nommé en 2007 après l`accord de paix de Ouagadougou, le PDCI et le RDR avaient chacun cinq postes, l`UDPCI, le MFA et le PIT déjà un chacun.
Les 17 ministères déjà attribués sont pour la plupart répartis entre le Front populaire ivoirien (FPI, parti du président Laurent Gbagbo), qui en compte neuf contre 10 auparavant, et l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) du Premier ministre. Les FN comptent six représentants, dont M. Soro, contre 8 auparavant.
Depuis la dissolution par le président Gbagbo du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février, qui a plongé le pays dans une crise émaillée de violences parfois meurtrières, l`opposition avait conditionné sa participation au nouveau cabinet au "rétablissement" de la CEI.
Celle-ci doit organiser jeudi, jour prévu pour le conseil des ministres, l`élection de son nouveau président et de ses quatre nouveaux vice-présidents.
"La Côte d`Ivoire traverse des moments difficiles, je demande à tous de garder le calme et la sérénité", a lancé le chef du gouvernement, souhaitant que "la paix revienne" dans ce pays coupé en deux depuis le coup d`Etat manqué de 2002.
Le gouvernement aura pour tâche de conduire le pays "fin avril-début mai" à une élection présidentielle, selon le calendrier annoncé par le médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, ce scrutin est censé clore la crise de 2002.

lundi 22 février 2010

Compaoré: l`opposition prête pour la "reconstruction" du cabinet ivoirien

Les acteurs de la crise ivoirienne, dont l'opposition, ont "accepté" de "s'engager dans la reconstruction du gouvernement" et se sont accordés pour "recomposer" cette semaine une
commission électorale, a annoncé lundi le médiateur burkinabè Blaise Compaoré.
La dissolution du cabinet et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février par le président ivoirien Laurent Gbagbo, après un blocage de la CEI accusée de "fraude", avait plongé le pays dans une crise accompagnée de violences sur le territoire.
"Les résultats sont satisfaisants", a déclaré le chef de l'Etat du Burkina Faso à l'issue d'entretiens avec les protagonistes de la crise à Abidjan.
Il a ainsi évoqué "l'acceptation des parties prenantes signataires de l'accord de Marcoussis pour s'engager dans la reconstruction du gouvernement de Côte d'Ivoire".
Le dernier accord de paix, signé en 2007 à Ouagadougou, endosse celui de Marcoussis (France, 2003), qui a servi de base à un gouvernement d'"union nationale" incluant l'opposition.
Le Premier ministre Guillaume Soro a annoncé la formation du gouvernement pour mardi.
"Les parties se sont accordées aussi pour recomposer la Commission électorale indépendante cette semaine", a poursuivi M. Compaoré.
Cela va "permettre de travailler très rapidement sur la qualité de la liste électorale selon le mode opératoire prescrit, mais surtout d'accomplir les autres taches qui vont nous permettre de fixer très rapidement une échéance pour l'élection présidentielle cette année", a-t-il ajouté.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d'Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.

samedi 20 février 2010

Manifestation dispersé à Gagnoa

Des manifestants ont été dispersés samedi matin par les forces de l`ordre à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d`Ivoire, où au moins cinq personnes avaient été tuées la veille lors d`une protestation d`opposants, a-t-on appris de sources concordantes.

Les manifestants opposés au président Laurent Gbagbo "étaient rassemblés
par petits groupes dans plusieurs quartiers de la ville. La police a tiré des
gaz lacrymogènes pour les disperser", a déclaré à l`AFP un responsable local
de l`opposition.

Une source policière a confirmé les faits, soulignant qu`aucun incident
n`était à déplorer.

Le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci),
Young-jin Choi, a effectué une visite à Gagnoa dans la matinée, a indiqué son
porte-parole Hamadoun Touré.

"Il est venu s`enquérir de ce qui s`est passé et offrir l`appui de l`Onuci
pour que tout cela ne se reproduise pas", a-t-il expliqué.

M. Choi "s`est rendu à l`hôpital au chevet des blessés et s`est entretenu
avec les autorités locales", a ajouté le porte-parole.

Des affrontements entre manifestants et forces de l`ordre ont fait vendredi
"cinq morts et neuf blessés" dans cette ville située dans le fief du président
Gbagbo, selon le chef d`état-major de l`armée loyaliste, le général Philippe
Mangou. Il a évoqué un renforcement du dispositif de sécurité sur place.

Depuis le début de la semaine, des manifestations, parfois émaillées de
violences mais jusqu'à vendredi sans mort, ont été organisées par l`opposition
à travers le pays, pour protester contre la dissolution du gouvernement et de
la commission électorale par M. Gbagbo.

 Selon une source la plupart des des décès serais de nationalité étrangère , car connaissant certains des victimes qui serais burkinabé.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA