Le groupe d’experts établi par le Conseil de sécurité de l’Onu pour veiller au suivi de l’embargo en Côte d’Ivoire a rencontré le haut commandement militaire ivoirien, jeudi, à l’invitation du chef d’état-major, le général Philippe Mangou. La rencontre a eu lieu au Camp Gallieni, siège de l’état-major des armées ivoiriennes. Elle a porté sur les procédures d’inspection des armes sur tout le territoire national. Les participants se sont engagés à veiller, dans le respect mutuel, à l’application du mandat des experts et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) étant donné que l’objectif commun est la réussite du processus de paix en cours. L’équipe du groupe d’experts était conduite par James Bevan, coordonnateur du Groupe. Le général Benjamin Kusi, commandant-en-chef adjoint de la force onusienne, et Gamaliel Ndaruzaniye, chef de l’Unité intégrée de l’Onuci pour le suivi de l’embargo ont participé à la rencontre. Le Haut Commandement ivoirien était représenté, notamment, par le général Mangou ainsi que les commandants de la gendarmerie, le général de division Tiapé Kassaraté, des forces terrestres, le général de brigade Detoh Letoh, des forces aériennes, le général de brigade Aka Kadjo Marc, et des forces navales, le Contre-amiral Vagba Faussignaux, et le commandant du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), le général Guiai Bi Poin.
La rencontre du groupe d’experts du Conseil de sécurité et le Haut commandement militaire ivoirien intervient à un moment où, au Nord comme au Sud, selon le rapport d’une commission d’experts de l’Onu, qui a séjourné les mois derniers en Côte d’Ivoire, les deux ex-belligérants s’emploient à un réarmement tous azimuts.
La Côte d’Ivoire est en proie à une crise armée depuis le 19 septembre 2002. Les différents Accords de paix n’ont, jusque-là, pas donné des élections depuis la fin constitutionnelle du mandat de l’actuel chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.
L'INFORMATION A PORTÉE DE MAIN MIEUX INFORMES. UNE MEILLEURE COMPREHENSION.; POUR UNE BONNE ANALYSE.
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mercredi 3 février 2010
L'Iran lance une fusée dans l'espace
L'Iran lance une fusée dans l'espace
Ali Akbar Dareini Buzzer ! Imprimer L'Iran a a lancé mercredi, avec succès, une fusée d'environ trois mètres dans l'espace à des fins scientifiques, avec à son bord une souris, deux tortues et des vers, a annoncé le ministère de la Défense. Pour le président Mahmoud Ahmadinejad, cela montre que l'Iran est capable de battre l'Occident dans la bataille de la technologie.
L'Iran dévoile son lanceur spatial
Le lancement de la fusée Kavoshgar-3 ("Kavoshgar" signifie "explorateur" en farsi), annoncé par le ministre de la Défense, le général Ahmad Vahidi, s'inscrit dans le cadre de l'ambitieux programme spatial iranien. Il intervient un an après la mise en orbite, par Téhéran, de son premier satellite de télécommunications de fabrication iranienne.
L'Iran justifie ce besoin de satellites pour surveiller les risques de catastrophes naturelles et améliorer ses télécommunications. Mais ce programme inquiète les puissances occidentales, car ce type de fusée peut en effet servir à lancer des ogives.
La télévision d'Etat a diffusé des images des animaux à l'intérieur de la capsule avant le lancement. On pouvait voir une souris, deux tortues et une dizaine de bestioles ressemblant à des vers.
Le général Ahmad Vahidi n'a pas fourni de détails sur les recherches qui allaient être effectuées, et aucune précision n'a été donnée sur la date, ni sur l'endroit où le lancement a eu lieu.
Cette fusée est la troisième d'une série portant le même nom. L'Iran avait fait état du lancement de Kavoshgar-1 (Explorateur-1) en février 2008. La première section de la fusée s'est détachée après 90 secondes et est redescendue sur Terre grâce à un parachute. Un second segment était entré dans l'espace pendant environ cinq minutes, tandis que la troisième section était lancée en orbite pour recueillir différentes données.
Plus tard en 2008, une fusée baptisée Kavoshgar-2 avait été lancée à moindre altitude dans l'espace, et était revenue sur Terre 40 minutes plus tard grâce à un parachute. Aucun détail n'avait été donné sur ce lancement.
Mercredi, le président Mahmoud Ahmadinejad s'est félicité du dernier lancement, assurant que des événements plus importants auraient lieu dans l'avenir. "Le domaine scientifique, c'est là que nous pourrions battre la domination" de l'Occident, a-t-il déclaré à la télévision publique. Il a ajouté que ce lancement était "un très grand événement". "C'est la première présence d'animaux dans l'espace lancés par l'Iran. Cela annonce des réussites plus importantes", a-t-il déclaré.
Parallèlement, le président iranien a dévoilé mercredi une fusée porteuse de satellite et trois satellites -Mesbah-2, Tolo et Navid-e-Elm-o-Sanat- fabriqués également en Iran, dans le cadre de la Journée nationale de technologie spatiale.
La cérémonie organisée mercredi entrait dans le cadre de dix jours de manifestations précédant le 31e anniversaire de la Révolution islamique, le 11 février.
Selon des responsables, cette fusée porteuse, baptisée Simorgh, peut transporter un satellite de 100kg jusqu'à 500km dans l'espace.
L'Iran, qui cherche à étendre son influence au Moyen-Orient, médiatise ce type de prouesses technologiques pour montrer son aptitude à aller de l'avant, malgré les menaces de sanctions américaines et onusiennes liées à son programme nucléaire controversé.
Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que l'Iran avait construit Mesbah-2 avec de la technologie iranienne, après que des partenaires étrangers eurent refusé de coopérer. Il n'a pas donné de noms de pays, mais l'Iran avait annoncé l'an dernier son intention de lancer un satellite de communications d'ici fin 2011 sans aide extérieure, l'Italie et la Russie ayant refusé de la mettre en orbite.
Son prédécesseur, Mesbah-1, avait été présenté en 2005. L'Iran prévoyait de le lancer la même année avec l'aide des Russes, mais Moscou avait retardé à plusieurs reprises la fourniture d'un lanceur de satellites. "Mesbah-1 a eu un triste destin (...) ils n'ont pas eu le courage de lancer notre satellite", a souligné Mahmoud Ahmadinejad. Il a ajouté que Mesbah-2 serait lancé avec un lanceur fabriqué en Iran.
Les Iraniens ont également l'intention d'envoyer un homme en orbite dans les dix ans qui viennent.
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