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samedi 1 mai 2010

Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l'organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l'année.

Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l'organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l'année.
"On va réunifier le pays (coupé en deux depuis le putsch manqué de 2002, ndlr) et on va nettoyer les listes électorales, bien les regarder parce que notre objectif c'est de faire des élections propres, transparentes, justes, équitables, inclusives", a-t-il dit lors de la fête du 1er mai à Abidjan.
Le traitement de la liste provisoire des votants est l'un des points de blocage actuels du processus électoral.
Deux listes ont été publiées : une de 5,3 millions d'incrits et une de 1,033 million de cas dont la nationalité est reconnue comme litigieuse. Mais le camp Gbagbo exige un "audit" de la liste de 5,3 millions, jugeant que s'y trouvent aussi des coupables de "fraude" à la nationalité, une question ultra-sensible au coeur de la crise ivoirienne.
"Je sais ce qu'il y a sur les 5,3 millions. C'est pourquoi je dis: on va réviser, on va regarder sérieusement", a indiqué M. Gbagbo, sans plus de précision.
"Il n'y a pas de liste consensuelle, il y a une liste électorale. Il n'y a pas de liste consensuelle, il y a une méthode consensuelle pour vérifier les noms", a-t-il insisté, alors que ses partisans et l'opposition s'affrontent sur les moyens d'arriver à une liste définitive.
Le processus de paix est à l'arrêt depuis le début de l'année et la crise autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par le chef de l'Etat qui l'accusait de "fraude" sur la liste.
"On veut un travail propre, mais en 2010, retenez ça, on aura les élections", a promis M. Gbagbo, dont le mandat s'est achevé en 2005.
"Si d'ici (le cinquantenaire de l'indépendance) le 7 août on n'a pas encore fait les élections, nous allons faire un petit défilé comme d'habitude, et nous allons rejeter le grand défilé militaire du cinquantenaire après les élections", a-t-il ajouté.

mardi 16 février 2010

Le chef de l'ONU Ban Ki-moon exhorte les Ivoiriens à rester calmes et à s'abstenir de toute violence

NEW YORK (Nations unies), 16 fév 2010 - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon exhorte les Ivoiriens à rester calmes et à s'abstenir de toute violence, et appelle leurs dirigeants à la retenue, alors que le processus électoral est de nouveau enlisé, a indiqué mardi son service de presse.
M. Ban et son représentant spécial pour la Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, "poursuivent leurs consultations avec les différentes parties prenantes suite à l'annonce, vendredi, de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante", déclare un communiqué. "Le secrétaire général exhorte les Ivoiriens à garder leur calme et à s'abstenir de toute action de nature à entraîner de nouvelles violences", ajoute-t-il. "Il lance également un appel aux dirigeants politiques ivoiriens et aux autres parties prenantes afin qu'ils fassent preuve de retenue, évitent toute mesure qui pourrait avoir pour effet de replonger le pays dans l'instabilité et pour qu'ils relèvent, par le dialogue et dans le cadre des Accords de paix de Ouagadougou, les défis actuels liés à la tenue d'élections déja plusieurs fois reportées". Le président ivoirien Laurent Gbagbo a créé un choc vendredi en annonçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), après plus d'un mois de crise à la CEI, chargée d'organiser le scrutin présidentiel reporté depuis 2005 et censé clore la crise née du coup d'Etat
manqué de 2002. Prévue pour "fin février-début mars" selon le dernier calendrier,
l'élection présidentielle, que le Conseil de sécurité de l'ONU ne cesse d'appeler de ses voeux, se trouve renvoyée à une date indéfinie à la suite de la crise à la CEI - dont le président avait été accusé de "fraude" sur la liste des votants - et de la double dissolution.

vendredi 12 février 2010

Côte d'Ivoire: Le Gouvernement et la CEI (commission elctorale indépendante dissous

                    Joignant l'acte à la parole qu'il a tenu devant les élèves de l'ENA (Ecole Nationale d'Administration)Le président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé vendredi soir la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), à la suite de la crise ouverte par la polémique sur une "fraude" présumée du chef de la CEI Robert Beugré Mambé.

Il a aussitôt reconduit le chef de l`ex-rébellion Guillaume Soro au poste de Premier ministre, et l`a chargé de lui proposer un nouveau gouvernement le lundi 15 février ainsi que le "format" d`une nouvelle CEI.
"Le processus de paix est de nouveau en panne", a lancé M. Gbagbo dans une allocution télévisée, en référence à la polémique sur la commission ouverte en janvier et aux récentes violences liées au contentieux judiciaire sur la liste électorale.
"Afin de lever toute hypothèque sur le processus de paix et permettre à la Côte d`Ivoire d`aller en toute confiance à des élections propres", il a annoncé que "le gouvernement est dissous".
M. Soro, nommé en 2007 à la suite de l`accord de paix de Ouagadougou, est "reconduit dans ses fonctions", a-t-il souligné.
Il est chargé de me proposer dès le lundi 15 février 2010 un nouveau gouvernement", qui aura pour "mission" de conduire "les dernières actions nécessaires pour sortir la Côte d`Ivoire définitivement de la crise".
"La Commission électorale indépendante est dissoute", a poursuivi le chef de l`Etat.
"Je demande au Premier ministre de me proposer dans un délai de sept jours à compter d`aujourd`hui (vendredi) le format d`une nouvelle commission électorale crédible qui pourra organiser les élections justes et transparentes", a-t-il indiqué.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d`Etat manqué de 2002.
Cette décision va certainement donner un coup au processus.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA