Les hommes de CHOI convoient les rebelles par avion
Passionnées des troubles en Côte d’Ivoire, les forces onusiennes ne veulent pas laisser un seul moment de répit au Président Laurent Gbagbo. Les hommes en bleu du représentant du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, M Choi, ont convoyé, vendredi dernier, une trentaine de rebelles, par avion, depuis Bouaké jusqu’à Abidjan. Malheureusement pour eux, ils ont encore été démasqués. En effet, dans la soirée du vendredi 28 janvier dernier, à la base aérienne d’Abidjan, les Forces de Défense et de Sécurité ont mis la main sur deux rebelles de M Ouattara.
« Nous étions en partance pour le Golf Hôtel… quand nous sommes descendus de l’avion, nous attendions quelqu’un qui devait venir nous chercher en taxi compteur pour l’hôtel Sobroko, la base onusienne. Et de là nous devions mettre le cap sur le Golf Hôtel dans les véhicules de l’ONUCI » a déclaré Abou Sanogo, l’un des rebelles interpellé. Abou Sanogo et son complice affirment que plus d’une trentaine de rebelles armés qui se trouvaient à bord du même avion avaient déjà été convoyés, à bord des véhicules de l’ONUCI, pour venir en renfort soit à l’Hotel du Golfe soit à Abobo.
Issus de la compagnie « KARAKORO ATCHINGUIE » de Bouna, ces deux éléments sont aux mains des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. Ne voulant pas se faire repérer par les mouvements terrestres, l’ONUCI choisit désormais l’option aérienne mettant ainsi en danger la base aérienne d’Abidjan. « Le brave-tchê » et ses suppôts ont encore échoué là.
Braquage de la BCEAO, attaque des populations, convoyage de rebelles, multiplication des actions de désinformation y compris par le piratage de la radio nationale ivoirienne et par l’installation de radio pirates quand les ondes de la radio ONUCI ne sont pas mises à la disposition des rebelles, voilà autant d’actions que Choi, le parrain attitré de la rébellion, entreprend en vain en vue de déstabiliser le gouvernement Aké N’Gbo, premier ministre de Côte d’Ivoire.
Le peuple ivoirien, plus que jamais debout, est déterminé, aux côtés de son Président Laurent Gbagbo, à faire échec à l’imposture et au désordre. Young Jin Choi, le patron de l’ONUCI, cité parmi les officiels des Nations Unies qui ne font pas un rapport transparent de la gestion des finances allouées aux opérations de maintien de paix qu’ils dirigent devrait songer à répondre de ses actes au lieu de s’entêter comme s’il avait perdu la raison et de vouloir, coûte que coûte, se mêler des histoires qui ne le regardent pas du tout.