Le parti du président ivoirien Laurent Gbagbo a dit vendredi sa "confiance" dans le nouveau chef de la Commission électorale indépendante (CEI), membre de l'opposition, élu à l'issue d'une crise de deux semaines née de la dissolution de cette institution par M. Gbagbo.
La CEI a été remise sur pied dans la nuit de jeudi à vendredi et a élu à sa présidence Youssouf Bakayoko, personnalité du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), une des principales formations d'opposition.
Nous avons confiance en ce monsieur, même s'il est membre du PDCI", a déclaré à l'AFP Sokouri Bohui, secrétaire national aux élections du Front populaire ivoirien (FPI).
"A la tête de la CEI, il ne peut pas manipuler les élections en faveur de son camp", car il "n'a jamais travaillé pour sa propre chapelle", a-t-il estimé.
"En tant que ministre (des Affaires étrangères dans le gouvernement précédent, ndlr), il a travaillé pour la République, il ne vilipendait pas le chef de l'Etat", a -t-il ajouté.
Selon M. Bohui, la tâche prioritaire de la CEI devra être d'"enlever tous les fraudeurs de la liste" électorale pour parvenir à "une liste propre".
La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, également issu du PDCI, accusé par le camp Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
La dissolution, le 12 février par M. Gbagbo, de la commission et du gouvernement avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l'opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d'au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
L'INFORMATION A PORTÉE DE MAIN MIEUX INFORMES. UNE MEILLEURE COMPREHENSION.; POUR UNE BONNE ANALYSE.
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vendredi 26 février 2010
Côte d'Ivoire:La nouvelle Commission électorale indépendante
La nouvelle Commission électorale indépendante
(CEI) ivoirienne a été installée dans la nuit de jeudi à vendredi, l`opposition en gardant la présidence après deux semaines de crise née de la dissolution de la CEI précédente et du gouvernement, a-t-on appris de source officielle.
A l`issue d`une journée d`âpres tractations, Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères dans le cabinet précédent, a été élu par la commission centrale de la CEI à la présidence de cette institution, a annoncé le secrétaire permanent Auguste Miremont.
Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique), l`une des principales formations d`opposition dont il est une personnalité, conserve ainsi le poste le plus élevé de cette structure composée de représentants des principaux partis politiques.
Elle est chargée d`organiser l`élection présidentielle reportée depuis 2005, désormais prévue pour "fin avril-début mai" et censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.
La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, qui avait été accusé par le camp du président Laurent Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
En début de soirée, les membres de la commission centrale de la CEI avaient prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N`Dré.
La mise sur pied de cette commission renouvelée lève un obstacle de taille à l`entrée au gouvernement - à ce jour incomplet - de l`opposition, qui avait exigé au préalable le "rétablissement" de la CEI.
La dissolution de la commission et du gouvernement le 12 février par M.
Gbagbo avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l`opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
(CEI) ivoirienne a été installée dans la nuit de jeudi à vendredi, l`opposition en gardant la présidence après deux semaines de crise née de la dissolution de la CEI précédente et du gouvernement, a-t-on appris de source officielle.
A l`issue d`une journée d`âpres tractations, Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères dans le cabinet précédent, a été élu par la commission centrale de la CEI à la présidence de cette institution, a annoncé le secrétaire permanent Auguste Miremont.
Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique), l`une des principales formations d`opposition dont il est une personnalité, conserve ainsi le poste le plus élevé de cette structure composée de représentants des principaux partis politiques.
Elle est chargée d`organiser l`élection présidentielle reportée depuis 2005, désormais prévue pour "fin avril-début mai" et censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.
La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, qui avait été accusé par le camp du président Laurent Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
En début de soirée, les membres de la commission centrale de la CEI avaient prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N`Dré.
La mise sur pied de cette commission renouvelée lève un obstacle de taille à l`entrée au gouvernement - à ce jour incomplet - de l`opposition, qui avait exigé au préalable le "rétablissement" de la CEI.
La dissolution de la commission et du gouvernement le 12 février par M.
Gbagbo avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l`opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
lundi 8 février 2010
election en cote d'ivoire. l'ONU dit non a une enquette
«Le Premier ministre a écrit au représentant spécial qui a demandé l’avis de New York. Il est le représentant et non le patron des Nations unies. Il est normal que, s’il est sollicité sur certaines questions, il se réfère à celui qui l’a mandaté. Il faut tout faire pour que cet incident ne vienne pas rendre les délais intenables. C’est le sens de l’appel des Nations unies».
Ces propos de M. Hamadoun Touré, porte-parole de l’ONUCI, confiés au quotidien L’Expression dont il était «l’invité de la rédaction», le mardi 2 février 2010, confirment, en des termes policés, l’information que nous avions selon laquelle l’ONU a opposé un refus catégorique à la sollicitation du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, d’associer les Nations unies à l’ouverture d’une enquête internationale relative à l’affaire des 429.000 pétitionnaires. Une affaire dans laquelle le nom du président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, est abondamment cité.
Il y a quelques semaines, Guillaume Soro avait saisi Young J. Choi, le représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, afin que les Nations unies désignent des experts pour faire partie d’un comité d’experts que la Primature veut mettre sur pied pour mener une enquête internationale sur l’affaire Mambé. A la faveur de la récente réunion du conseil de sécurité de l’ONU sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, M. Choi a fait part, selon des sources proches de l’ONUCI, de la demande du Premier ministre, Guillaume Soro, à ses supérieurs hiérarchiques à New York. Ceux-ci ont opposé un refus au motif que “ce n’est pas la priorité du moment”.
Au dire de nos sources, l’ONU estime qu’il faut aller aux élections dans le délai fixé et approuvé par les différents acteurs ivoiriens lors du dernier Cadre permanent de concertation (CPC). La priorité, dans ces conditions, est l’exécution des différentes tâches restantes pour arriver aux élections. Notamment la réunification effective du pays, le désarmement des ex-rebelles et le démantèlement des milices.
Ces propos de M. Hamadoun Touré, porte-parole de l’ONUCI, confiés au quotidien L’Expression dont il était «l’invité de la rédaction», le mardi 2 février 2010, confirment, en des termes policés, l’information que nous avions selon laquelle l’ONU a opposé un refus catégorique à la sollicitation du Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, d’associer les Nations unies à l’ouverture d’une enquête internationale relative à l’affaire des 429.000 pétitionnaires. Une affaire dans laquelle le nom du président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé, est abondamment cité.
Il y a quelques semaines, Guillaume Soro avait saisi Young J. Choi, le représentant spécial de l’ONU en Côte d’Ivoire, afin que les Nations unies désignent des experts pour faire partie d’un comité d’experts que la Primature veut mettre sur pied pour mener une enquête internationale sur l’affaire Mambé. A la faveur de la récente réunion du conseil de sécurité de l’ONU sur le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, M. Choi a fait part, selon des sources proches de l’ONUCI, de la demande du Premier ministre, Guillaume Soro, à ses supérieurs hiérarchiques à New York. Ceux-ci ont opposé un refus au motif que “ce n’est pas la priorité du moment”.
Au dire de nos sources, l’ONU estime qu’il faut aller aux élections dans le délai fixé et approuvé par les différents acteurs ivoiriens lors du dernier Cadre permanent de concertation (CPC). La priorité, dans ces conditions, est l’exécution des différentes tâches restantes pour arriver aux élections. Notamment la réunification effective du pays, le désarmement des ex-rebelles et le démantèlement des milices.
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