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vendredi 24 août 2018

LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES : BOUÉE DE SAUVETAGE POUR ALLASANE OUATTARA LUI MÊME

Les derniers événements sur la scènes politique en Côte d'ivoire à première vue semble être une concession du président Allasane OUATTARA à l'égard de l'opposition particulièrement le FPI. Mais une analyse de la situation englobant une plus large circonspection des événements donne à comprendre que d'une part la libération des prisonniers n'est ni un geste de volonté  d'apaisement des tensions socio-politique sur l'échiquier politique dans le pays. ni une volonté réelle de réconciliation, d'autre part que le pouvoir est à bout de souffle et cherche une issue heureuse.
En réalité le geste du chef de l'état doit être perçu comme la réaction d'un naufragé qui se débarrasse des objets encombrants qui peuvent le coulé.
Avec la rupture du pacte RHDP qui a vu le départ du PDCI le pouvoir du RDR qui en réalité ne repose que sur un calcul arithmétique et non sur une réalité sociologique s'est beaucoup affaibli. Lâché par l'occident et surtout la France qui ne veut pas d'un troisième mandat le pouvoir de bord de la lagune ebrié se sent de plus en plus isolé.
Face donc à cette nouvelle donne et avec le rapprochement de l'opposition et du PDCI, OUATTARA , en libérant les prisonniers politiques et en annonçant la réforme de la CIE cherche à gagner du temps en éliminant les facteurs qui aurait servi d'arguments à l'opposition pour déclencher des manifestations.
Par ainsi ce geste le pouvoir se donne une bouée d'oxygène pour mieux respirer et non l'opposition comme pouvais le laisser croire les commentaires dansle milieu politique ivoirien.

jeudi 30 mai 2013

GBAGBO REVIENT !!!!

 
        Le temps passe, les langues se délient et la vérité apparait petit à petit au grand jour. Personne ou presque ne pensait voire Gbagbo vivant le 11 Mai 211 mais il est toujours là.debout
      Mais pour les analystes les plus avertis les lignes ont commencés à bouger depuis ce jour triste où il est sorti vivant des décombres de sa résidence sous les bombes de l'armée française.
 
       Incarcéré au nord puis transporté en catimini à la Haye Laurent Gbagbo depuis sa comparution pour la confirmation ou l'infirmation des charges contre lui sais qu'une chance lui est donné parce que étant encore vivant pour répondre des accusations à lui porté. Aussi vu la peine qu'a le procureur de la Cpi pour réunir des preuves solides contre sa personne et la politisation de ce procès au plus haut niveau l'on est en mesure de penser à une pure relaxe du prisonnier le plus célèbre de la terre.
         L'actualité de ces derniers jours donne aux plus septiques de savoir que la libération de Gbagbo est plus qu'envisageable. En effet depuis la première visite du Secrétaire Général par intérim Miaka Ouretto certains ont vu dans les questions du journaliste qui l'a interviewé a son retour à paris une éventualité de libération quand celui-ci pose la question à  savoir " s'il a trouvé un Laurant Gbagbo revanchard ?" la question est de savoir comment quelqu'un qui est incarcéré peut-il se venger étant en prison;  étant dans les liens avec toutes la possibilité de retour au pouvoir quasiment nul; si ce n'est la perspective de sortie !
        Aussi la dernière visite du secrétaire du parti de droite de Nicolas Sarkozy où le élections doivent être reprise en septembre prochain; Jean-François Copé à Abidjan aurais eu pour but d’informer les locataires du palais d'Abidjan et leurs alliés de la nécessité d'une candidature unique au sein du RHDP ( rassemblement des houphouétistes) et de préciser par la même occasion le candidat en occurrence Alassane ouattara.ce dernier ne s'est donc pas fait supplié pour annoncer sa candidature pour les élections prochaines alors qu'il peine à trouver un bilan depuis qu'il es à la tête du pays. Ces informations portées à la connaissance de Henry Konan Bédié n'a pas eu de réprobation de la part de celui-ci; mais n'ai pas du goût des autres membre du bureau politique du PDCI . Ceci expliquerais la sortie musclé de KKB responsable des jeunes du Pdci pour dire tout haut ce que pense la majorité des dignitaires de ce parti pour dire que le pdci aura son candidat en 2015. La réaction du RDR ne s'est pas fait attendre; karamoko yayoro responsable des jeunes de ce parti a aussitôt répondu sous une menace voilée comme quoi le pdci n'avait pas à représenter un candidat en 2015 : comme quoi la réponse de la bergère au berger.
       Mais le constat sur le terrain est l'un des plus alarmant; la cherté de la vie et le système de rattrapage mis en place par les maître d'Abidjan dans l'administration publique au niveau de tous les secteurs d'activité fini par convaincre les plus septique que ce pouvoir court à a perte en posant lui-même les fondement de sa chute.
Ainsi qu'il convient de le remarquer les ingredients d'un retour du président  Laurant

gbagbo au bord de la lagune ébrié n'est plus que probable en terre d'Eburnie. Armez vous donc de courage car ce n'est qu'une question de temps
      

vendredi 14 mai 2010

Report de la marche du Rhdp - La victoire du bon sens

Suffisamment rare depuis le début de la crise, pour ne pas être relevé. La coalition hétéroclite de partis politiques regroupés au sein du RHDP a décidé de reporter la marche qu’elle avait pourtant annoncée à cor et à cri pour demain. Pour être plus précis, c’est le PDCI et le RDR, les deux principales composantes de ladite coalition qui ont décidé de renoncer à cette marche qui était visiblement porteuse de désordre. Il faut les féliciter. Ces félicitations sont d’autant plus normales que la majorité des Ivoiriens attendait que certains de leurs hommes politiques leur donnent quelques moyens d’espérer en des lendemains meilleurs. Même si ce n’est pas trop tôt, il ne faut pas bouder son plaisir. Le report de la marche à une date ultérieure lève “une hypothèque” sur la tenue des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (Bad) dont nombre d’Ivoiriens espèrent qu’elles seront la porte d’entrée du retour de l’institution à son siège à Abidjan. Les enjeux pour notre pays, tout le monde le sait, sont énormes. Ils sont économiques, sociaux et diplomatiques. C’est donc tout à l’honneur des présidents du PDCI et du RDR de l’avoir compris. Et il faut s’en réjouir. Que dire, dans ces conditions des jusqu’auboutistes, Mabri et Anaky, qui, jusqu’à la fin, sont restés sur leurs positions guerrières au risque de mettre à mal leurs rapports avec leurs autres camarades du RHDP ? Pas grand-chose. Sinon que cela ne doit pas surprendre. D’autant plus que tout le monde sait que ces deux leaders ne représentent pratiquement rien sur l’échiquier politique national. Le RHDP étant pour eux beaucoup plus un moyen d’existence qu’un cadre dans lequel ils apportent une quelconque contribution pour faire avancer le débat démocratique. De sorte que leurs responsabilités vis-à-vis du peuple ivoirien est quasi nulle. Mais la grande curiosité des prochains jours sera la conséquence que Mabri et Anaky vont tirer de leur déconvenue actuelle. Le bon sens aurait voulu qu’ayant joué les extrémistes dans les salons, ils maintiennent leur mot d’ordre à eux. Et qu’ils marchent effectivement demain. Une telle situation aurait le mérite de montrer à toute l’opinion ce qu’ils pèsent réellement. A défaut, on s’attend à tout le moins qu’ils se démarquent du RDR et du PDCI, coupables à leurs yeux, de haute trahison. Mais tout le monde sait que rien de tout ceci ne se produira. Mabri et Anaky savent qu’ils ne représentent rien. Ils ne prendront donc pas le risque d’affronter le regard de tout le monde dans la rue. La déculottée serait grande et le ridicule pourrait les emporter. Ils savent aussi que sortir du RHDP va les confiner durablement dans l’anonymat, qui pourrait, à terme, les emporter aussi. Dans ces conditions, il n’y a vraiment pas grand-chose à attendre de ce côté. Ce qui laisse le temps aux Ivoiriens de se concentrer sur les assemblées annuelles de la BAD et sur la reprise du processus électoral. En attendant les élections présidentielles et la paix définitive

vendredi 26 février 2010

Côte d'Ivoire:La nouvelle Commission électorale indépendante

La nouvelle Commission électorale indépendante


(CEI) ivoirienne a été installée dans la nuit de jeudi à vendredi, l`opposition en gardant la présidence après deux semaines de crise née de la dissolution de la CEI précédente et du gouvernement, a-t-on appris de source officielle.

A l`issue d`une journée d`âpres tractations, Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères dans le cabinet précédent, a été élu par la commission centrale de la CEI à la présidence de cette institution, a annoncé le secrétaire permanent Auguste Miremont.

Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique), l`une des principales formations d`opposition dont il est une personnalité, conserve ainsi le poste le plus élevé de cette structure composée de représentants des principaux partis politiques.
Elle est chargée d`organiser l`élection présidentielle reportée depuis 2005, désormais prévue pour "fin avril-début mai" et censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.

La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, qui avait été accusé par le camp du président Laurent Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
En début de soirée, les membres de la commission centrale de la CEI avaient prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N`Dré.
La mise sur pied de cette commission renouvelée lève un obstacle de taille à l`entrée au gouvernement - à ce jour incomplet - de l`opposition, qui avait exigé au préalable le "rétablissement" de la CEI.
La dissolution de la commission et du gouvernement le 12 février par M.
Gbagbo avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l`opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.

mercredi 24 février 2010

Nouveau gouvernement : L`argent et la politique gâtent les négociations

Le nouveau gouvernement de réconciliation a enfin vu le jour hier. Sans la participation du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Voici pourquoi les partis houphouétistes se sont reniés après avoir pris des engagements devant le président Blaise Compaoré.
Le communiqué du président Compaoré daté du 22 février 2010 est bien clair : « Le Facilitateur et les parties ivoiriennes sont convenus de la mise en place le 23 février 2010 d`un Gouvernement qui sera composé de représentants de tous les partis signataires des Accords de Linas Marcoussis. »
Donc, les présidents du Rassemblement des républicains (Rdr) et du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci) avaient bien donné leur accord pour entrer dans le gouvernement du 23 février. A l`arrivée, ils se sont visiblement rétractés. Pourquoi Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ont-ils dit « oui » à Blaise Compaoré et n`ont pas respecté leur engagement le lendemain ?En fait, dès la fin des négociations et après l`annonce de l`accord obtenu à l`arrachée, les deux leaders de partis du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ont commencé à grincer des dents. Ils auraient voulu que la rencontre leur aménage une marge de manœuvre face à leurs militants qui ont battu le pavé pendant des jours avec des morts à la clé. Ainsi, ils estimaient qu`un message d`apaisement du président de la République leur aurait certainement permis de lever les mots d`ordre qu`ils avaient lancés. Mais, Laurent Gbagbo est resté silencieux, laissant le soin au facilitateur et au Premier ministre d`annoncer la fin de la crise. Ensuite, ils voulaient d`abord avoir des détails sur les modalités de leur entrée au gouvernement avant l`annonce du Premier ministre. Et, comme le montrera la suite des évènements, le sujet leur tenait particulièrement à cœur, car il s`agit de savoir combien de postes ministériels aura chaque parti, quels sont les postes, quels sont les personnes qui peuvent y être affectées. Certains auraient même voulu que le facilitateur mette tout cela au point avant de regagner Ouagadougou. Impossible, selon un diplomate. « Le Facilitateur a arraché un accord sur les deux points à problème : l`entrée au gouvernement et l`ouverture de négociations sur la Cei. Pour des questions de souveraineté nationale, il ne pouvait pas s`ingérer dans la composition du gouvernement. Ce n`est pas à lui de distribuer des postes », explique-t-il.
Dès le départ de Blaise Compaoré, un ballet infernal a commencé pour le Premier ministre. Guillaume Soro s`est très vite heurté à l`intransigeance du Pdci et du Rdr qui voulaient maintenir en place l`essentiel des ministres sortants, étant entendu que chaque parti voyait son quota passer de cinq à quatre ministres.
Pourtant, Guillaume Soro voulait composer une équipe plus soudée autour des objectifs du gouvernement et moins tributaire des désidératas des partis politiques. Ce qui nécessitait le renouvellement d`une bonne partie de l`équipe. Sur ce point, il avait obtenu l`accord du président de la République.
Toute la soirée de lundi et la journée de mardi, Guillaume Soro a tenté de convaincre ses interlocuteurs.
Camp présidentiel
Laurent Gbagbo était prêt à lâcher quatre de ses anciens ministres. Il voulait garder Paul Antoine Bohoun Bouabré, Désiré Tagro et Amani N`Guessan Michel. Le premier est l`homme du Front populaire ivoirien, le second le gestionnaire du dossier Apo et le troisième l`homme des questions militaires. Pour son quatrième poste, Laurent Gbagbo hésitait entre Christine Adjobi et Sébastien Dano Djédjé. Il faut noter que les choix du candidat Gbagbo ne sont pas sans arrière pensée politique.

Michel Amani N`Guessan est le seul vrai poids lourd du candidat de La Majorité présidentielle pour le grand centre où il faudra déstabiliser le Pdci. Il est le directeur régional de campagne de Gbagbo pour la Vallée du Bandama. Bohoun Bouabré et Tagro sont incontournables au Centre-Ouest.
Forces nouvelles
Pour respecter la promesse de changement faite aux Ivoiriens, Guillaume Soro voulait donner l`exemple. Le seul ministre que le leader des Forces nouvelles était sûr de reconduire est le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané. Ce qui augurait d`un renouvellement sans précédent.
RDR
Du côté de la rue Lepic, le changement n`était pas à l`ordre du jour. Amadou Gon Coulibaly, Hamed Bakayoko, Ibrahim Cissé Bacongo, Marcel Amon Tanoh et Jeanne Peuhmond étaient en lice. Laurent Gbagbo a rejeté en bloc les quatre premiers. Il était peut-être prêt à s`accommoder de l`ancienne ministre de la Famille et des affaires sociales et, dans une certaine mesure, de Marcel Amon Tanoh.
Pas question de bouger pour le Rdr. Car, les ministres sortants refusés par Gbagbo sont justement ceux sur qui repose une bonne partie du financement et de l`animation de la campagne. Amadou Gon Coulibaly, ancien ministre de l`Agriculture, est le directeur national de campagne du candidat Alassane Ouattara. Ibrahim Cissé Bacongo, ancien ministre de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, est le directeur national de campagne d`Abidjan Sud. Hamed Bakayoko, ex-ministre des Ntic, est le directeur central de campagne chargé de la jeunesse.
Marcel Amon Tanoh, ancien ministre de la Construction, est le directeur de campagne pour le Sud-Comoé et le District d`Abidjan (60% de l`électorat).
Comment remplacer de tels hommes au gouvernement sans mettre en péril l`échafaudage de la campagne présidentielle ?
PDCI
L`ancien parti unique veut faire le moins de vague possible.
D`où la proposition de Dr Allah Kouadio Remi, Patrick Achi, Ama Tehoua Marie, Dagobert Banzio et Youssouf Bakayoko.
Là aussi, refus strict de Laurent Gbagbo qui accepterait tout au plus Youssouf Bakayoko. Alors que du côté du Pdci, l`on tient justement peu à l`ancien ministre des Affaires étrangères que l`on soupçonne fortement d`accointances trop poussées avec le camp présidentiel. Certains cadres du parti n`hésitent même pas à suggérer au chef de l`Etat de le prendre en compte dans son propre quota. C`est dire ! Le Pdci ne lâchera pas ses ministres. Et pour cause ! Patrick Achi est jugé le seul capable de mener la vie dure au Fpi en pays akyé. Il y jouit d`une popularité certaine acquise au fil des années passées au ministère des Infrastructures économiques.
A l`Ouest, Dagobert Banzio est bien parti pour freiner les envies du Fpi. Au Centre-Est, Ama Tehoua Marie doit affronter le président du Fpi, Pascal Affi N`Guessan. Enfin, Rémi Allah est chargé de contrer les offensives du Fpi au Centre, en pays baoulé.
Ces considérations politico-financières ont donc été le grain de sable qui a retardé la composition du gouvernement.
Malgré un dernier forcing, Guillaume Soro n`a pu surmonter ces écueils. Hier, à quelques heures de l`annonce de son gouvernement, il a encore vu le président de la République pour lui demander de requalifier au moins certains des noms qu`il avait rejetés.
Mais, Laurent Gbagbo a estimé qu`il avait déjà consenti beaucoup de sacrifices en lâchant quatre de ses ministres, et non les moindres, sur huit. En libérant par exemple le ministre des Mines et de l`énergie, Emmanuel Léon Monnet, il voulait donner un gage de changement. Mais, il se fragilisait aussi dans le pays akyé.
Il ne comprenait donc pas pourquoi l`opposition refusait de se séparer de certains ministres devenus de véritables barons. Il devenait alors évident que l`on irait vers la formation partielle du gouvernement en attendant le retour du Rhdp à de meilleurs sentiments après les négociations qui doivent se poursuivre.





mardi 23 février 2010

Côte d`Ivoire : gouvernement complet d`ici jeudi, avec l`opposition (Soro)


Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé mardi qu`il comptait compléter d`ici jeudi le nouveau gouvernement, indiquant que les 11 postes restant à pourvoir sur les 28 annoncés devaient être attribués à l`opposition.
En début de soirée, un cabinet de 28 membres avait été annoncé par le secrétaire général de la présidence Amédée-Couassi Blé (bien: Amédée-Couassi Blé).
Outre M. Soro, chef de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), seize autres titulaires ont été nommés, tandis que onze ministères restent à pourvoir.
"Il fallait qu`on sorte un gouvernement aujourd`hui puisque nous l`avions promis à la Côte d`Ivoire", a déclaré le Premier ministre devant la presse. "Les premiers à être nommés l`ont été, je vais continuer à discuter avec les forces politiques en vue de compléter le gouvernement d`ici avant la première tenue du conseil des ministres qui aura lieu jeudi", a-t-il ajouté.
"Nous nous sommes mis d`accord sur les portefeuilles à donner aux différents partis", a-t-il dit.
L`opposition doit avoir au total onze postes: quatre pour le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), quatre pour le Rassemblement des républicains (RDR), un pour l`Union pour la démocratie et la paix en Côte d`Ivoire (UDPCI), un pour le Mouvement des forces d`avenir (MFA) et un pour le Parti ivoirien des travailleurs (PIT).
Ces postes sont ceux qui n`ont pas été encore pourvus.
Dans le gouvernement précédent de 33 membres nommé en 2007 après l`accord de paix de Ouagadougou, le PDCI et le RDR avaient chacun cinq postes, l`UDPCI, le MFA et le PIT déjà un chacun.
Les 17 ministères déjà attribués sont pour la plupart répartis entre le Front populaire ivoirien (FPI, parti du président Laurent Gbagbo), qui en compte neuf contre 10 auparavant, et l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) du Premier ministre. Les FN comptent six représentants, dont M. Soro, contre 8 auparavant.
Depuis la dissolution par le président Gbagbo du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février, qui a plongé le pays dans une crise émaillée de violences parfois meurtrières, l`opposition avait conditionné sa participation au nouveau cabinet au "rétablissement" de la CEI.
Celle-ci doit organiser jeudi, jour prévu pour le conseil des ministres, l`élection de son nouveau président et de ses quatre nouveaux vice-présidents.
"La Côte d`Ivoire traverse des moments difficiles, je demande à tous de garder le calme et la sérénité", a lancé le chef du gouvernement, souhaitant que "la paix revienne" dans ce pays coupé en deux depuis le coup d`Etat manqué de 2002.
Le gouvernement aura pour tâche de conduire le pays "fin avril-début mai" à une élection présidentielle, selon le calendrier annoncé par le médiateur, le président burkinabè Blaise Compaoré.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, ce scrutin est censé clore la crise de 2002.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA