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mercredi 2 février 2011

Côte d'ivoire: Crise post-électorale; la BCEAO au coeur de la guerre.


APRES LE RETRAIT DE LA COTE D’IVOIRE DE LA BCEAO


Le reste de l’UEMOA déjà en difficulté sans la Cote d’Ivoire


    L’Uemoa (l’Union économique et monétaire ouest africain), « est en train de s’effondrer », tel a été le cri poussé, hier à Dakar par le président en exercice du Conseil des ministres de la Banque centrale ouest-africaine, José Mario Vaz, ministre bissau-guinéen des Finances. Une situation née des mesures contreproductives pour  toute la sous-région, prises lors du dernier  sommet des chefs d’Etats à Bamako. La rencontre de Dakar, hier, a été l’occasion pour lancer le cri d’alarme d’une économie sous régionale agonisante.

    Les effets des dernières décisions de certains chefs d’Etats membres de l’espace monétaire ouest africain, visant à fragiliser l’économie ivoirienne se font lourdement ressentir dans toute la sous-région. Cela a été clairement exprimé, par le président en exercice du conseil des ministres de cette institution. Le ministre José Mario Vaz s’est exprimé lors de la rencontre d’urgence qui avait pour objectif d’évaluer l’impact de la prise de position de l’UEMOA et qui vient de réunir à cet effet, à Dakar.

On le sait, à leur rencontre de Bamako, les chefs d’Etat et de gouvernement avaient pris la grave décision de permettre aux représentants désignés par le gouvernement  virtuel d’Alassane Dramane Ouattara, retranché au golf hôtel, d’effectuer les mouvements sur les comptes de la Côte d’Ivoire. Mesure  prise en violation des textes de l’union et au mépris de la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Laquelle mesure a conduit le burkinabé Jean-Baptiste Compaoré, à diriger la banque centrale en qualité de gouverneur intérimaire, depuis la démission forcée le 22 janvier dernier,  du gouverneur de la banque, l’Ivoirien Philippe-Henry Dacoury-Tabley.

    La réaction des autorités ivoiriennes ne s’est pas fait attendre suite à ces décisions iniques contre le pouvoir d’Abidjan qui refuse se laisser caporaliser par Paris qui entend, toujours contrôler la banque sous régionale. Le président Gbagbo a décidé de réquisitionner l’ensemble du personnel local. Objectif, assurer un fonctionnement correct de la branche ivoirienne de l’institution que les Ivoiriens avaient en partage avec les autres et où ils contribuaient pour plus de 40% du PIB. On l’apprend, les dégâts de l’intrusion de la politique dans la gestion de cette institution sont incalculables pour la sous-région. Et nous n’en sommes qu’au début.

     « L’agence principale de la Banque centrale ouest-africaine à Abidjan ne répond plus aux injonctions et aux instructions du siège de Dakar, depuis  le 26 janvier. La situation est grave. Le personnel de la Banque est, pour sa part, astreint aux obligations de la réquisition.», a constaté, hier mardi, le président en exercice du Conseil des ministres de la banque centrale, lors de son discours d’ouverture du Conseil des ministres extraordinaire de la BCEAO.

    « Ces actes sont sans précédent dans l`histoire de l’Union économique et
monétaire ouest africaine (UEMOA) dont la BCEAO est la banque émettrice
 », soutient le président du conseil des ministres de l’UEMOA, comme si, le geste des Chefs d’Etats aux ordres de Paris étaient plus licites que l’acte de la réquisition du personnel de la banque installée sur le territoire ivoirien, pour éviter l’étranglement économique.

    « En outre, la stabilité du système bancaire et les impacts négatifs de la
crise sur le fonctionnement des économies de l`Union constituent de fortes
préoccupations qui devront être prises en compte
 », poursuit le président de la banque de l’UEMOA. Mais en réalité, cette position s’explique par le fait qu’Abidjan n’approvisionne plus les caisses de la Banque centrale. Cette institution imagine que bientôt, elle pourra se retrouver en situation de cessation de paiement. D’d’où la tenue de cette réunion extraordinaire avec comme unique point à son ordre du jour la situation à Abidjan.

    Par la faute de quelques chefs d’Etats les acquis de l’Union monétaire, vieille
aujourd’hui de cinq décennies et regroupant huit pays que sont la Côte d’Ivoire, le Bénin, Togo, la Guinée-Bissau le Burkina-Faso, Niger, Mali et Sénégal sont menacés. La situation de détresse des autres pays de la sous-région démontre que la Côte d`Ivoire, reste une puissance régionale en dépit de dix ans de crise. Crise qui a même entraîné la délocalisation de certaines entreprises vers d’autres capitales de l’espace UEMOA.

    Malgré cette  situation, la Côte d’Ivoire reste de loin le pays le plus puissant de l’espace. Comme le témoigne, le cri de détresse  des banquiers de la Bceao, depuis Dakar. Si cette crise devait se prolonger, selon plusieurs observateurs et experts en économie, elle risque d’avoir d’importantes répercussions négatives tous les pays membres de l’UEMOA.

vendredi 14 janvier 2011

Après le Discour d'Alassane Ouattara. Deux étudiants blessés, 1 véhicule de l’ONUCI brûlé

L’ONUCI, force dite impartiale est en train de basculer progressivement la Côte d’Ivoire vers la guerre civile. Après plusieurs actes de nature à révolter les populations posés par les hauts responsables de cette organisation et les tirs à balles réelles sur les populations d’Abobo PK 18, les Forces militaires de l’ONUCI ont fait usage de leurs armes, hier jeudi, sur des étudiants. Le bilan fait état de deux étudiants blessés et un véhicule de l’Onuci brûlé.

Tout est parti d’un coup de fil reçu par les populations de la Riviera 2 (quartier dans la commune de Cocody), les avertissant que des véhicules blindés de l’Onuci en provenance du Lycée américain, serait en route pour Abobo. Suite à cette information, les populations ont dressé un barrage sur le boulevard Mitterrand pour empêcher les chars Onusiens de se rendre à Abobo, où selon eux, ils combatteraient aux côtés des rebelles. Comme il fallait s’y attendre, une fois au niveau du barrage de fortune, les hommes de Choi forcèrent et firent usage de leurs armes. Deux étudiants sont atteints, l’un au bras et le second au mollet droit. Cet acte de barbarie de trop révolta les populations qui massivement se dressèrent devant les chars, onze au total. Devant la détermination inattendue des riverains, les Forces Onusiennes firent demi-tour. Certains militaires de la ‘’nouvelle force d’occupation’’ abandonnèrent même l’un de leurs véhicules sur les lieux pour s’engouffrer dans un char.

En représailles, les populations y mirent. Interrogé sur les motifs de leur révolte, un riverain du nom de Koffi G. ; explique : « le mardi après minuit, une dizaine de chars à chenille de l’Onuci en provenance de la Riviera 3 (quartier de la commune de Cocody) sont passés en trombe. Le lendemain matin, nous avons appris qu’il y a eu des combats à Abobo aux environs de 2 heures du matin pendant lesquels trois éléments de l’Onuci ont été blessés. Cela signifie simplement que l’Onuci participe aux combats contre nos Forces de défense. C’est pourquoi, lorsque nous avons appris que ces mêmes chars revenaient, nous nous sommes interposés pour les empêcher de se rendre à Abobo, où nos Forces ont déjà la situation en main». Jusqu’à 12h 30, le véhicule de l’Onuci était encore en flamme.

Même sons de cloche à Cocody centre où, des mouvements de révolte des populations ont été également signalés, depuis 6 heures du matin. Selon les informations reçues sur les lieux, de nombreux convois de l’Onuci en direction de l’hôtel du Golf ont été contraints de rebrousser chemin, les populations ayant fait des barrages sur l’axe Cocody centre-Hôtel du Golf.

mardi 4 janvier 2011

Election en C^te d'ivoire: Crise poste-électorale,Deux blocs s’affrontent à la Cedeao et à l’UA.

 La trêve a duré le temps des fêtes de fin d’année. Depuis dimanche, les acteurs politiques africains impliqués dans la résolution de la crise ivoirienne reprennent du poil de la bête. Deux blocs s’empoignent à distance à la Cedeao, et à l’Union africaine. Cette fois, c’est la Sierra Leone qui prend les devants des anti-Gbagbo, partisans d’une guerre civile pour tenter d’évincer le Président élu. Juste avant l’arrivée des conciliateurs ouest-africains à Abidjan, le porte parole du gouvernement sierra léonais rue dans les brancards ‘’françafricains’’. Pour Ibrahim Ben Kargbo, la Cedeao devrait s’en tenir à la dictée de la France, et sommer Gbagbo de rendre le tablier ou le cas échéant, apposer une force militaire au Président réélu.


« Nous nous referons strictement au communiqué publié la veille de Noel, annonçant clairement que le Président Gbagbo devrait démissionner. C’est notre document de travail, il n’y a aucun compromis », soutient-il, sans doute pour prendre le contre-pied du Cap-Vert, qui prône une issue politique à la situation. L’on se rappelle que c’est après la visite des médiateurs de la Cedeao que Pedro Pires a officiellement pris ses distances avec ‘’le gangstérisme politique’’ du Nigérian Jonathan Goodluck, le très officiel porte parole de Nicolas Sarkozy. C’est donc dans cette atmosphère brumeuse que le trio présidentiel est arrivé ce lundi à Abidjan. Une délégation aux positions tranchées, puisque composée du Cap-Verdien Pedro Pires, vomi par Ouattara et  ses affidés, du Béninois Yayi Boni et du Sierra Léonais Ernest Koroma, adepte d’une force militaire coalisée pour combattre la Côte d’Ivoire. A noter que la semaine dernière, le Ghana s’est clairement prononcé pour une résolution en dehors de tout plan militaire.

C’est clair, la Communauté ouest-africaine est traversée par des clivages. Et la présence de l’Union africaine qui prend désormais part aux discussions d’Abidjan pourrait durcir les positions. Et ce, entre les pays qui appellent à la non ingérence de la communauté internationale et ceux qui ont pris fait et cause pour Alassane Ouattara le candidat défait et filleul de la France. C’est le Premier ministre kenyan Raila Odinga qui représente l’UA. Il est notoirement connu pour son intempérance contre le Président Laurent Gbagbo.  Il se murmure que c’est pour contrer l’Angola qui fustige « l’ingérence » de Sarkozy et est alliés que Paris a pesé de son poids pour la cooptation du Kenyan.

Pour sûre, Odinga est chargé de donner l’onction de l’UA à l’option militaire d’une partie de la Cedeao. Délicate mission, d’autant que les pays de l’Afrique australe en général ne sont pas de cet avis. A commencer par les dirigeants sud-africains qui, selon de bonnes sources entendent se  démarquer des anti Gbagbo au sein de l’Union. Le député sud-africain, le Révérend Kenneth Meshoe  en visite en ce moment en Côte d’Ivoire a levé un coin de voile sur la perception de son pays, de la crise postélectorale.
Dans les colonnes de ‘’Notre Voie’’ hier, cet élu et guide spirituel précise certes s’exprimer en tant que homme de Dieu mais n’en demeure pas moins catégorique. « Nous voulons croire que le verdict qui a été donné par le Conseil constitutionnel de déclarer que le Président Gbagbo a gagné les élections sera connu et respecté par la communauté internationale. Nous allons nous tenir aux côtés du peuple de Côte d’Ivoire », a confié le député Kenneth, leader de ‘’African christian democratic party’’, formation politique de la nation arc-en-ciel. Il a tenu son propos dimanche 2 janvier, au sortir d’un tête à tête avec Paul Yao N’dré, le président du Conseil constitutionnel. Et fort justement, Kenneth Meshoe a salué la proclamation du second tour de la présidentielle, par l’organe suprême de la juridiction ivoirienne.

« Nous sommes heureux de voir que vous avez un Conseil constitutionnel qui est bien ferme sur le règne de la loi et qu’il n’a pas été intimidé. Pour la Constitution, c’est le Conseil constitutionnel qui a le pouvoir de faire la déclaration finale. Nous croyons que le CC a été bafoué dans la procédure (…) Nous voulons rappeler que l’ordre sera rétabli dans toute l’Afrique, seulement quand on respectera le règne de la loi », a soutenu le député sud-africain, indiquant ainsi l’état d’esprit des dirigeants africains partisans du respect de la légitimité de Laurent Gbagbo à la présidence de la République.
Outre le respect des institutions, les antagonistes à la Cedeao et à l’Union africaine devront se départager sur le recomptage des voix, que souhaite ardemment le chef de l’Etat ivoirien.
Source : ivoire-dépêches.com

vendredi 12 novembre 2010

Second tour de la présidentielle en Côte d`Ivoire: la loi d`airain de l`arithmétique électorale

A l’approche du second tour de la présidentielle, les deux candidats qualifiés, le Président sortant Laurent Gbagbo et l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, sont confrontés à une équation incontournable propre à toute démocratie élective : celle du report des voix. Le premier tour ayant été marqué par la persistante tripolarisation du paysage politique ivoirien, les deux finalistes vont devoir se disputer l’électorat de l’ancien Chef de l’Etat Henri Konan Bédié, arrivé troisième lors du premier tour, de ce fait, éliminé de la course à la présidence et qui, selon les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, a attiré sur son nom 25 % des suffrages alors exprimés.

Avant toute considération politique, l’écart entre les deux finalistes, 6 points, permet de fixer les objectifs chiffrés à atteindre par chacun d’eux afin de triompher. Comme nous l’allons démontrer tout à l’heure, le défi que doit à présent relever Alassane Ouattara pour rattraper et dépasser, dans les urnes, le Président sortant, est celui de la mobilisation de l’électorat de Henri Konan Bédié, qui a appelé ses électeurs à voter pour l’ancien Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Les partisans d’Alassane Ouattara veulent y croire. Car en additionnant TOUTES ses voix et celles de Bédié, la victoire de leur champion, sur le papier, est acquise.

Mais les électeurs de l’ancien chef de l’Etat ivoirien voteront-ils comme un seul homme pour Alassane Ouattara ? Pas sûr. Car les querelles tenaces qui ont opposé les deux hommes par le passé pourraient avoir laissé des traces. Fort de son avance, Laurent Gbagbo compte donc bien récupérer une part suffisamment importante des électeurs d’Henri Konan Bédié pour l’emporter au deuxième tour.

Les jeux n’étant pas faits, dans les états-majors des deux finalistes, des experts mettent la dernière main à leurs études chiffrées qui viendront étayer les stratégies de campagne du second tour. Entrez dans la danse des chiffres :

- Lors du premier tour, les trois premiers, dans l’ordre Gbagbo, Ouattara et Bédié, n’ont laissé que miettes aux onze autres candidats : pas plus de 5 % des voix.

- Si l’on exclut à priori l’hypothèse selon laquelle ces 5 % de suffrages exprimés au premier tour s’abstiendront TOUS au second tour, si l’on admet qu’1 % d’entre eux, néanmoins, s’abstiendront, voteront blanc ou verrons leur vote annulé au second tour, alors la répartition des 4 points restants ne peut se faire que de trois façons :
- 4 points pour l’un des deux finalistes et rien pour l’autre,
- 3 points pour l’un et 1 point pour l’autre,
- 2 points pour chacun des finalistes.

- Sachant que le quatrième du premier tour, le candidat de l’UDPCI, Albert Toikeusse Mabri, a recueilli 2,5 % des voix et qu’il a appelé à voter Ouattara au second tour, nous choisirons, a priori encore, la seconde des trois possibilités qui précèdent, soit 3 points pour Ouattara et 1 points pour Gbagbo.

- Alors le score du désormais candidat de l’opposition se hausse à 32 + 3 = 35 %. En conséquence, pour atteindre la majorité, Ouattara devra trouver dans l’électorat de Bédié 50 – 35 = 15 points qui lui font défaut.

- Avant d’aller plus loin, nous admettrons que :

o Les électeurs qui ont voté Gbagbo au premier tour feront de même au second. Ceux d’entre eux qui s’abstiendront ou qui, par extraordinaire, voteront Ouattara, ne devraient pas, significativement, affecter le résultat.

o De même, les électeurs ayant voté Ouattara au premier tour en feront autant au second. Ceux d’entre eux qui s’abstiendront ou qui, d’aventure, voteront Gbagbo, ne devraient pas, significativement, affecter le résultat.

• Le taux de participation, qui a été historiquement élevé au premier tour (plus de 83 %), ne devrait guère être supérieur au second. Cela veut bien dire que les rares abstentionnistes du premier tour NE VOTERONT PAS NON PLUS AU SECOND ou que les abstentionnistes du second tour seront au moins aussi nombreux que ceux qui se seront ravisés et auront décidé d'y voter alors qu'ils s'en étaient bien gardés au premier.

• Dès lors, plusieurs hypothèses peuvent être désormais envisagées :


PREMIERE HYPOTHESE : LES ELECTEURS DE BEDIE VOTENT TOUS AU SECOND TOUR :

- L’objectif incompressible d’Alassane Ouattara peut alors être chiffré au captage, au second tour, de 15 voix sur 25 qui se sont portées sur le candidat du PDCI au premier, soit 3/5ème des voix de Bédié, soit encore 6 voix sur 10. Pour l’atteindre, le candidat de l’opposition aurait alors prudemment intérêt à se fixer comme objectif les deux tiers des voix de Bédié.

- Pour Gbagbo, le même calcul le conduit à un objectif chiffré de 50 - (38 + 1) = 11 points à prendre dans le réservoir de voix de Bédié, soit 11/25 = 44 % de cet électorat. Pour l’atteindre, le candidat de La majorité présidentielle aurait alors prudemment intérêt à se fixer comme objectif la moitié des voix de Bédié. C’est à cette aune que l’on mesure le caractère plus confortable de la situation strictement chiffrée de Gbagbo que celle de Ouattara. Le premier doit viser la moitié des voix de Bédié, le second les deux tiers.

DEUXIEME HYPOTHESE : LES ELECTEURS DE BEDIE S’ABSTIENNENT TOUS AU SECOND TOUR :

- Ne resterait plus alors que 38 + 32 + 5 = 75 % de l’électorat qui voterait au second tour.

- Dans ce cas, même s’il ne récupérait aucune des voix des onze autres candidats, Gbagbo serait élu avec 38% sur des 75% de votants, soit 50,66 % des voix.

TROISIEME HYPOTHESE : PARMI LES ELECTEURS DE BEDIE, UN SUR TROIS S’ABSTIENT AU SECOND TOUR (SOIT ENVIRON 8 SUR 25):

Sachant que, sur 100 électeurs du premier tour, il n’y aurait plus que 25 – 8 = 17 électeurs de Bédié votant au second tour, le point d’équilibre entre les deux candidats finalistes se situe à :

-(100 – 8 – 1)/2 – (38 + 1 ) = 6.5 voix de Bédié pour Gbagbo

-(100 – 8 – 1)/2 – (32 + 3 ) = 10.5 voix de Bédié pour Ouattara

-Pour battre Gbagbo sur le fil, Ouattara devrait donc récupérer au moins 11 des 17 électeurs restants de Bédié, soit alors un objectif incompressible de 11 sur 17, soit environ deux tiers de l’électorat de Bédié au second tour et donc, pour plus de sécurité, un objectif des trois quarts.

-Pour battre Ouattara sur le fil, Gbagbo devra alors attirer à lui au moins 7 électeurs de Bédié sur 17, soit alors un objectif incompressible de 7 sur 17, soit un peu peu plus d’un tiers de l’électorat de Bédié au second tour et donc, pour plus de sécurité, un objectif d'un sur deux.

L’analyse chiffrée qui précède révèle ainsi qu’alors que l’objectif à atteindre par Gbagbo ne change pas avec un tiers d’abstentionnistes dans l’électorat Bédié, celui de Ouattara s’éloigne et passe des deux tiers aux trois quarts de cet électorat.

Fort logiquement, on s’apercevra que l’équation ira en se compliquant pour Ouattara (et, corolaire, se simplifiera pour Gbagbo) à mesure qu’augmentera l’abstention dans l’électorat de Bédié.

Les raisons du rapprochement renforcé entre ADO et Bédié

On comprend mieux, dès lors, pourquoi Alassane Ouattara, dit ADO, a multiplié les hommages à Henri Konan Bédié lors de son investiture pour le second tour. Orfèvre en la matière, ADO a trouvé la solution. Il n’a reculé devant aucun sacrifice pour franchir la barre des chiffres qui précèdent et atteindre ses objectifs dans l’électorat de Bédié.
Le désormais candidat du RHDP, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (qui regroupe les quatre principaux partis d’opposition en Côte d’Ivoire), a d’abord décidé d’établir ses pénates au siège du PDCI-RDA, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire, l’ancien parti unique de feu Félix Houphouët-Boigny, et qui est aujourd’hui présidé par Henri Konan Bédié. C’est là, au cœur du quartier chic de Cocody, qu’il a reçu l’onction de ses alliés du second tour comme candidat du RHDP. Au dessus de sa tête, le portrait géant du « Père de la Nation » venait d’être solidement arrimé au mur duquel il s’était à moitié décroché juste avant la cérémonie. Dans son discours d’investiture, Alassane Ouattara a promis, en cas de victoire, de se placer sous l’autorité d’Henri Konan Bédié. A l’instar de l’ancien Président-fondateur de la Tanzanie Julius Nyerere, qui, à la tête de son parti unique, avait continué de diriger de facto son pays après en avoir quitté la présidence, Henri Konan Bédié s’est ainsi vu offrir par Alassane Ouattara une sorte de fonction de « guide suprême », création sans précédent dans l’histoire politique ivoirienne et sans contenu dans la constitution.

Ggagbo réagit

Sorti des urnes en tête lors du premier tour, Laurent Gbagbo, avant même que son adversaire du second ne fasse ces spectaculaires annonces, avait pris les devants. Pour galvaniser ses troupes dans la perspective de la bataille du 28 novembre, le candidat de La majorité présidentielle soulignait l’importance de sa première place au premier round du 31 octobre, et celle de l’écart le séparant de son adversaire qu’il qualifiait, une fois encore, de « candidat de l'étranger », lui reprochant d’être allé à Dakar au lendemain du second tour, à la rencontre du Président sénégalais Abdoulaye Wade, puis à Ouagadougou, à celle du Président burkinabé Blaise Compaoré.

Les plaies de l'histoire

Les internautes qui viennent de lire ce qui précède, percevront aisément l’intérêt de la référence à l’écart, dans les urnes, entre les deux finalistes. Pour bien comprendre, en revanche, celle de « candidat de l’étranger », un rapide retour en arrière s’impose. En lançant, la veille même de l’investiture du candidat du RHDP, un message aux électeurs ayant voté Bédié au premier tour, Laurent Gbagbo cherchait à enfoncer un coin dans la stratégie de l’opposition. Manière de tenter de rouvrir les plaies, aujourd’hui apparemment cicatrisées, dont ont souffert par le passé les relations entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Après la mort, le 7 décembre 1993, de Félix Houphouët-Boigny (dont Alassane Ouattara fut l’unique Premier ministre), et jusqu’au coup d’Etat de noël 1999, la vie politique ivoirienne fut en effet empoisonnée par une farouche rivalité entre ces deux dirigeants. C’est sous la houlette d’Henri Konan Bédié que fut forgé le concept « d’ivoirité » qui renforcera le droit du sang en Côte d’Ivoire. Dans ce contexte sera adopté un nouveau code électoral restreignant le droit d'élection à la magistrature suprême aux citoyens nés de mère et de père ivoirien, et ayant résidé en Côte d'Ivoire, sans discontinuer, pendant les cinq années précédent le scrutin.

Une disposition qui sera, par la suite, en partie inscrite dans la constitution, adoptée sous la présidence du général Robert Gueï, porté par les mutins à la tête du coup d’Etat de décembre 1999 ayant conduit Henri Konan Bédié à l’exil. Ce codicille institutionnel empêchera en effet Alassane Ouattara de se présenter à l’élection présidentielle de 2000 pour cause de « nationalité douteuse », puis aux législatives de novembre suivant.

Auparavant, en novembre 1999, un mois avant le coup d’Etat, la justice ivoirienne avait lancé un mandat d’arrêt contre Alassane Ouattara pour faux et usage de faux concernant ses deux cartes d’identité. Le même mois, la direction du RDR, à l’exception d’Alassane Ouattara, alors à l’étranger, sera arrêtée, condamnée à deux ans de prison, et placée sous les verrous, y compris la numéro deux du parti, Henriette Diabaté. Quand à Laurent Gbagbo, l’opposant qu’il était alors avait noué une alliance avec le fondateur du RDR Djéni Kobina, le Front républicain, contre Henri Konan Bédié. Répondant à nos questions lors de sa conférence de presse mardi dernier, Laurent Gbagbo attribuera même, indirectement, la responsabilité du coup d’Etat de 1999 à Alassane Ouattara. « Si vous aimez Bédié, vous devez voter pour celui qui l’a fait revenir d’exil plutôt que pour celui qui l’a fait partir en exil », avait-il dit à l’attention des très convoités électeurs de Bédié.

On efface tout et on recommence

A Présent, donc, Bédié et Ouattara ont décidé de faire du passé table rase, convoquant au passage l’image tutélaire et très socialiste du Président tanzanien Julius Nyerere. Car hors la dynamique du RHDP, point de salut pour eux. Le but est bien de transformer cette logique de coalition en une dynamique de front anti-Gbagbo. Le moyen d’y parvenir a été évoqué durant la précampagne électorale : le parti unifié d’opposition. Plusieurs fois promise, jamais réalisée, cette idée vient donc de refaire opportunément surface. Sans être clairement exposée, la répartition des rôles, pourtant, se profile. En cas de victoire dans les urnes d’Alassane Ouattara, ce dernier irait à la présidence, et Henri Konan Bédié, le « Président Nyerere » de l’opposition, pourrait aller à la tête du parti unifié.

La récupération du vote Bédié, priorité absolue pour Gbagbo

Cette stratégie de mobilisation de l’opposition saura-t-elle convaincre les électeurs de Bédié ? Réponse à la proclamation des résultats du second tour prévu le 28 novembre. Mais l’ampleur de l’écart entre les deux finalistes devrait logiquement conduire Laurent Gbagbo à se lancer dans une campagne de rassemblement, afin de capter au moins les 11/25ème, soit 44 % de l’électorat de Bédié dont il a besoin pour être réélu.

Une campagne plus offensive de la part des lieutenants de Gbagbo n’est pas à exclure. Car le Président sortant a tout intérêt à enfoncer un coin dans l’alliance du RHDP pour en casser la dynamique et récupérer la fraction du vote Bédié dont il a besoin pour vaincre.
En lançant sa campagne officielle le 15 octobre à Man, Laurent Gbagbo, sur RFI, avait lancé un message paix, de réconciliation, d’apaisement. Il était alors face à 13 adversaires (et en réalité face à deux d’entre eux). Le voilà à présent, non pas face à un rival comme prévu par la loi, mais de nouveau face aux deux mêmes. A se demander si le premier tour a jamais existé.

Et pourtant, en Côte d’Ivoire aussi, l’élection présidentielle est la rencontre, au second tour, d’un homme avec un peuple. Ainsi va la vie politique ivoirienne. Face à ce rendez-vous de l’histoire, les calculs électoraux semblent de peu de poids. Mais s’ils ne sont pas une condition suffisante pour triompher, ils constituent une condition nécessaire à la victoire. Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et même Henri Konan Bédié le savent bien : tous trois sont, une ultime fois, confrontés à la loi d’airain de l’arithmétique. Dure, dure, mais c’est la loi.

samedi 29 mai 2010

45èmes assemblées annuelles de la BAD: Fin à Abidjan des travaux


Les 45èmes assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) se sont achevées vendredi à Abidjan après deux jours de travaux sanctionnés par l'augmentation générale du capital de la Banque et la réélection de son président Ronald Kaberuka.

"La Banque africaine de développement vient de vivre des assemblées couronnées de succès historiques à tout point de vue", a déclaré son président Ronald Kaberuka dans son mot de clôture.

M. Kaberuka cite, entre autres, "le niveau élevé de repré sentation, un grand nombre de participants, la profondeur et la qualité des discussions et l'importance des décisions prises".

Les gouverneurs de la BAD ont entériné la décision d'augmenter de 200% le capital de la Banque qui passe de 30 milliards à 100 milliards de dollars.

Ils ont également reconduit le président Ronald Kaberuka pour un second mandat de cinq ans et approuvé l'entrée de l'Afrique du Sud au Conseil d'administration de la BAD.

"Les décisions que vous avez prises sont le reflet non seulement de la confiance que vous avez en votre Banque mais é galement de votre engagement vis-à-vis du continent africain", a dit M. Kaberuka aux gouverneurs.

Les assemblées annuelles de la BAD qui sont la réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque ont été ouvertes jeudi sous la présidence du chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo et en pré sence des présidents togolais, Faure Gnassingbé, béninois Boni Yayi et malien Amadou Toumani Touré.

Les prochaines assemblées annuelles de la BAD se tiendront au Portugal dans deux ans. Fin

jeudi 27 mai 2010

Economie - Ouverture à Abidjan des assemblées de la Banque africaine de développement


Les 45e assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) se sont ouvertes jeudi matin à Abidjan, qui retrouve pour l'occasion l'institution dont le siège a été délocalisé à Tunis dans la foulée de la crise ivoirienne de 2002, a constaté l'AFP.

Le président ivoirien Laurent Gbagbo et ses homologues malien Amadou Toumani Touré, béninois Yayi Boni et togolais Faure Gnassingbé, étaient présents à l'ouverture, de même que le président de la BAD, le Rwandais Donald Kaberuka.

Ces assises, qui se tiennent jusqu'à vendredi dans le célèbre hôtel Ivoire partiellement réhabilité, devraient notamment reconduire M. Kaberuka à la tête de la banque, et se prononcer sur le projet d'augmenter de 200% son capital actuel (33 milliards de dollars US).

La tenue de ces assemblées à Abidjan est un rendez-vous majeur pour les autorités ivoiriennes, qui aspirent à retrouver le siège de la banque panafricaine.

Début 2003, en raison de la crise politico-militaire née du coup d'Etat manqué de septembre 2002, la BAD avait provisoirement délocalisé son siège à Tunis.

samedi 8 mai 2010

ôte dIvoire : L`Hôtel Ivoire prêt à accueillir les Assemblées générales de la Banque africaine de

A quelques jours des assemblées générales de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui se tiendront les 27 et 28 Mai prochains à Abidjan, le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Sidiki KONATE, accompagné de plusieurs collaborateurs, s’est rendu ce vendredi 07 Mai 2010 à l’Hôtel Ivoire.

Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, par ailleurs membre du comité d’organisation des Assemblées Générales (AG) de la BAD, a voulu s’assurer que les travaux ont effectivement pris fin et que l’Hôtel Ivoire pourra abriter lesdites assemblées de la BAD.

Cette visite qui a duré un peu de plus deux heures de temps, a par ailleurs permis au Ministre du Tourisme de faire connaissance avec la nouvelle équipe managériale de l’Hôtel Ivoire.

C’est un Hôtel Ivoire flambant neuf qui a été donné de voir après six mois d’intenses travaux. Très heureux des travaux qui ont été réalisés le Ministre Sidiki Konaté n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction et a déclaré que « Ce n’est plus l’hôtel Ivoire que nous avons connu ; tout à changé. Désormais il rivalisera avec les plus grands hôtels d’ailleurs quant à la modernité et à la beauté de son cadre ».

jeudi 15 avril 2010

Coopération : Visite du président de la Guinée à Abidjan


Le Président par intérim de Guinée, le général Sékouba Konaté, est arrivé hier en milieu de journée à Abidjan où il a été accueilli par le Président Laurent Gbagbo, qui avait à ses côtés le Premier ministre Guillaume Soro, des présidents d’institution, membres du Gouvernement, ainsi que la haute hiérarchie militaire ivoirienne.

Une « visite d’amitié et de fraternité » à un « pays frère » lié à la Guinée par des « liens séculaires ». Voilà ce qu’a déclaré le n°1 guinéen à la presse, à son arrivée. Massés dans les alentours du salon présidentiel, les Guinéens vivant en Côte d’Ivoire, vêtus aux couleurs de leur pays et agitant de petits drapeaux rouge, jaune et vert, ont salué l’arrivée de leur Président par des chants et danses que celui-ci a pu apprécier à sa sortie. Un peu plus tard, le général Sékouba Konaté, vêtu d’un costume bleu marine et d’un polo de même couleur, a eu un tête à tête avec son homologue ivoirien, au Palais présidentiel, après avoir pris ses quartiers à l’hôtel Pullman, au Plateau. Déjeuner et échange de cadeaux ont ensuite meublé le programme des deux Chefs d’Etat. Cinq membres du Gouvernement accompagnent le général Sékouba Konaté. Il s’agit notamment de Tibou Camara, ministre Secrétaire général de la Présidence, Bakary Fofana, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Francophonie, et Djénabou Saïfou Diallo, ministre du Plan et de la Coopération internationale. Hier après-midi, la délégation guinéenne a rencontré des investisseurs ivoiriens à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire. Le programme de la visite prévoit, aujourd’hui, une rencontre du général Sékouba Konaté avec ses compatriotes vivant en Côte d’Ivoire, au Palais de la culture, à Treichville. La publication d’un communiqué final est également prévue avant le retour de l’hôte de marque dans son pays. Le général Sékouba Konaté est devenu Président par intérim de Guinée en décembre 2009, à la suite de la tentative d’assassinat dont a été victime le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir un an plus tôt, au décès du Président Lansana Conté. Il gère une période de transition qui doit prendre fin après un scrutin présidentiel dont le premier tour a été fixé au 27 juin.

vendredi 12 mars 2010

La ville d`Amsterdam doit être poursuivie en justice pour s`être "débarrassée" des déchets toxiques du cargo Probo Koala qui ont finalement été déversés en 2006 en Côte d`Ivoire, y faisant de nombreux morts, a tranché la Cour suprême néerlandaise.

"La cour suprême renvoie l`affaire au tribunal d`arrondissement d`Amsterdam
(...) pour qu`elle soit à nouveau examinée", est-il écrit dans un jugement rendu public mercredi. Celui-ci infirme les précédentes décisions de la justice aux termes desquelles la municipalité ne pouvait faire l`objet de poursuites à ce sujet.

La cour suprême a reconnu la ville d`Amsterdam responsable de s`être "débarrassée" de ces dangereux déchets en ordonnant qu`ils ne soient pas déchargés du cargo à Amsterdam, mais emmenés ailleurs.

Le déversement de résidus toxiques du cargo Probo Koala à Abidjan en août
2006 avait provoqué la mort de dix-sept personnes, selon la justice ivoirienne, et des milliers d`intoxications.

La compagnie Trafigura, une multinationale spécialisée dans le commerce de produits pétroliers dont le siège se trouve aux Pays-Bas et qui avait affrété le Probo Koala, a toujours nié qu`il ait pu provoquer décès et maladies graves.

Un rapport de l`ONU avait toutefois établi en septembre 2009 un lien "solide" entre les déchets toxiques et les décès survenus à Abidjan.

En février 2007, Trafigura avait conclu un accord amiable avec l`Etat ivoirien qui arrêtait toute poursuite en contrepartie du versement d`une indemnisation globale de plus de 100 milliards de FCFA (152 millions d`euros).

lundi 22 février 2010

Compaoré: l`opposition prête pour la "reconstruction" du cabinet ivoirien

Les acteurs de la crise ivoirienne, dont l'opposition, ont "accepté" de "s'engager dans la reconstruction du gouvernement" et se sont accordés pour "recomposer" cette semaine une
commission électorale, a annoncé lundi le médiateur burkinabè Blaise Compaoré.
La dissolution du cabinet et de la Commission électorale indépendante (CEI) le 12 février par le président ivoirien Laurent Gbagbo, après un blocage de la CEI accusée de "fraude", avait plongé le pays dans une crise accompagnée de violences sur le territoire.
"Les résultats sont satisfaisants", a déclaré le chef de l'Etat du Burkina Faso à l'issue d'entretiens avec les protagonistes de la crise à Abidjan.
Il a ainsi évoqué "l'acceptation des parties prenantes signataires de l'accord de Marcoussis pour s'engager dans la reconstruction du gouvernement de Côte d'Ivoire".
Le dernier accord de paix, signé en 2007 à Ouagadougou, endosse celui de Marcoussis (France, 2003), qui a servi de base à un gouvernement d'"union nationale" incluant l'opposition.
Le Premier ministre Guillaume Soro a annoncé la formation du gouvernement pour mardi.
"Les parties se sont accordées aussi pour recomposer la Commission électorale indépendante cette semaine", a poursuivi M. Compaoré.
Cela va "permettre de travailler très rapidement sur la qualité de la liste électorale selon le mode opératoire prescrit, mais surtout d'accomplir les autres taches qui vont nous permettre de fixer très rapidement une échéance pour l'élection présidentielle cette année", a-t-il ajouté.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d'Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.

MANIFESTATION DE L'OPPOSITION A ABOBO AU MOINS DEUX MORTS

Au mons deux personnes ont trouvé la mort pendant les manifestions de l'opposition à Abobo un quartier d'Abidjan. Au nombredes morts un policier qui  aurais été abatu par balle selon des temoins.Les faits se sont produit au niveau de la gare routière ,lieu particulièrement chaud de la capital économique de la côte d'Ivoire.
  le second mort est un manifestant qui a sucombé à ses blesures.
     Jusqu'à 14 heure la situation était tendu entre manifestant et policiers.
Par ailleurs le médiateur de la crise ivoirienne Le président du Faso Blaise Campaoré vient d'arriver encôte d'ivoire ôu il aura des entretients avec les principaux leaders et les diplomates en poste à Abidjan
 Depuis la dissolution de la CEI et du gouvernement le 12 février le pays connait des manifestion émmaillées de violence .

vendredi 12 février 2010

LAURENT GBAGBO VA DEMETTRE BEUGRE:La démission de Beugré Mambé pour ce Vendredi 12 fevrier 2010


LAURENT GBAGBO VA DEMETTRE BEUGRE:
A l'occasion de la sortie de la 48ème promotion de l'ENA ,(l'Ecole Normale d'Administration ) le président LAURENT Gbagbo promet de prendre les choses en main. la démission de Bugré mambé président de la CEI (commission Electorale Indépendante) n'est qu'une question de temps .

Dès ce soir a-t-il dit : je prends mes responsabilités , l'Etat doit être fort pour toute chose. Longtemps en marge des manifestation Laurent Koudou Gbagbo promet enfin une issue à l'affaire des 4290000 cas de fraude sur la listes électorale.
Attendons donc de voir la réaction des parties politiques d'oppositions

La démission donc de Mambé est donc attendue pour ce Venredi 12 Février 2010.
Affaire à suivre !!!!!!!!!!!!!

jeudi 4 février 2010

SERIE NOIRE à ABIDJAN : cinq incendie en une semaine

   En moin d'une semaine une vague d'incendie c'est abattu sur les marchés d'Abidjan la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Cette série a commencé par le "black market" communement apelé le BLACK. en suite se sont les établissement Bernabé qui ont vu leurs entrepots consumé par les flammes.
   A Adjamé   ce sont des commerçants sinistrés qui tentent désesperement de reconstituer leur commerce.
  En plus de ces deux lieux trois autres marchés et non les moindre ont également pris feu dans le cours de la semaine .Cela est d'autant inquietant que les incendies de marché en terre d'Eburnie ne s'arretent pas d'aussi tôt quand cela commence. L'on se rappelle des années 90 ôu tous les marchés urbains deu pays avaient pris feu

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA