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lundi 31 janvier 2011

Côte d'Ivoire: Crise Post-électorale

Les hommes de CHOI convoient les rebelles par avion


    Passionnées des troubles en Côte d’Ivoire, les forces onusiennes ne veulent pas laisser un seul moment de répit au Président Laurent Gbagbo. Les hommes en bleu du représentant du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, M Choi, ont convoyé, vendredi dernier, une trentaine de rebelles, par avion, depuis Bouaké jusqu’à Abidjan. Malheureusement pour eux, ils ont encore été démasqués. En effet, dans la soirée du vendredi 28 janvier dernier, à la base aérienne d’Abidjan, les Forces de Défense et de Sécurité ont mis la main sur deux rebelles de M Ouattara.

     « Nous étions en partance pour le Golf Hôtel… quand nous sommes descendus de l’avion, nous attendions quelqu’un qui devait venir nous chercher en taxi compteur pour l’hôtel Sobroko, la base onusienne. Et de là nous devions mettre le cap sur le Golf Hôtel dans les véhicules de l’ONUCI » a déclaré Abou Sanogo, l’un des rebelles interpellé. Abou Sanogo et son complice affirment que plus d’une trentaine de rebelles armés qui se trouvaient à bord du même avion avaient déjà été convoyés, à bord des véhicules de l’ONUCI, pour venir en renfort soit à l’Hotel du Golfe soit à Abobo.

    Issus de la compagnie « KARAKORO ATCHINGUIE » de Bouna, ces deux éléments sont aux mains des forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire. Ne voulant pas se faire repérer par les mouvements terrestres, l’ONUCI choisit désormais l’option aérienne mettant ainsi en danger la base aérienne d’Abidjan. « Le brave-tchê » et ses suppôts ont encore échoué là.

     Braquage de la BCEAO, attaque des populations, convoyage de rebelles, multiplication des actions de désinformation y compris par le piratage de la radio nationale ivoirienne et par l’installation de radio pirates quand les ondes de la radio ONUCI ne sont pas mises à la disposition des rebelles, voilà autant d’actions que Choi, le parrain attitré de la rébellion, entreprend en vain en vue de déstabiliser le gouvernement Aké N’Gbo, premier ministre de Côte d’Ivoire.

    Le peuple ivoirien, plus que jamais debout, est déterminé, aux côtés de son Président Laurent Gbagbo, à faire échec à l’imposture et au désordre. Young Jin Choi, le patron de l’ONUCI, cité parmi les officiels des Nations Unies qui ne font pas un rapport transparent de la gestion des finances allouées aux opérations de maintien de paix qu’ils dirigent devrait songer à répondre de ses actes au lieu de s’entêter comme s’il avait perdu la raison et de vouloir, coûte que coûte, se mêler des histoires qui ne le regardent pas du tout.

samedi 22 mai 2010

Côte d’Ivoire/Violation de l’embargo : Des experts de l’Onu en mission d’enquête

Le groupe d’experts établi par le Conseil de sécurité de l’Onu pour veiller au suivi de l’embargo en Côte d’Ivoire a rencontré le haut commandement militaire ivoirien, jeudi, à l’invitation du chef d’état-major, le général Philippe Mangou. La rencontre a eu lieu au Camp Gallieni, siège de l’état-major des armées ivoiriennes. Elle a porté sur les procédures d’inspection des armes sur tout le territoire national. Les participants se sont engagés à veiller, dans le respect mutuel, à l’application du mandat des experts et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) étant donné que l’objectif commun est la réussite du processus de paix en cours. L’équipe du groupe d’experts était conduite par James Bevan, coordonnateur du Groupe. Le général Benjamin Kusi, commandant-en-chef adjoint de la force onusienne, et Gamaliel Ndaruzaniye, chef de l’Unité intégrée de l’Onuci pour le suivi de l’embargo ont participé à la rencontre. Le Haut Commandement ivoirien était représenté, notamment, par le général Mangou ainsi que les commandants de la gendarmerie, le général de division Tiapé Kassaraté, des forces terrestres, le général de brigade Detoh Letoh, des forces aériennes, le général de brigade Aka Kadjo Marc, et des forces navales, le Contre-amiral Vagba Faussignaux, et le commandant du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), le général Guiai Bi Poin.

La rencontre du groupe d’experts du Conseil de sécurité et le Haut commandement militaire ivoirien intervient à un moment où, au Nord comme au Sud, selon le rapport d’une commission d’experts de l’Onu, qui a séjourné les mois derniers en Côte d’Ivoire, les deux ex-belligérants s’emploient à un réarmement tous azimuts.

La Côte d’Ivoire est en proie à une crise armée depuis le 19 septembre 2002. Les différents Accords de paix n’ont, jusque-là, pas donné des élections depuis la fin constitutionnelle du mandat de l’actuel chef de l’Etat, Laurent Gbagbo.

lundi 29 mars 2010

Côte d`Ivoire : Une mission de l`ONU sera en Côte d`Ivoire pour évaluer le processus de paix

Une équipe du Conseil de sécurité de l'ONU viendra à Abidjan le mois prochain pour évaluer le processus de paix ivoirien, a annoncé vendredi le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin.

"Le Conseil de sécurité, à travers le secrétariat, va envoyer cette équipe pour examiner tous les problèmes liés aux retards et faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour aider les Ivoiriens à aller aux élections", a expliqué M. Choi, dans un entretien à la radio onusienne à Abidjan diffusée samedi.

Le chef de l'Onuci a fait le point du processus électoral, de son mandat de certification ainsi que de l'accompagnement de la communauté internationale pour aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise.

S'agissant du processus électoral, le représentant spécial a insisté sur la relance, le plus tôt possible, du processus du contentieux afin de produire rapidement la liste électorale définitive.

La liste électorale provisoire de 5,3 millions de personnes peut être "examinée", a indiqué M. Choi tout en rappelant que "cela doit se faire en apportant les preuves, selon le mode opératoire convenu".

L'Onuci a implicitement certifié la liste provisoire en prenant en compte l'évaluation positive du processus, notamment les audiences foraines, l'identification de la population et le recensement électoral.

"Je suis certain que la liste définitive sera consensuelle car le processus du contentieux va mettre tout le monde à bord", a-t-il affirmé.

Sur le mandat de certification, M. Choi a fait savoir en quoi consiste clairement son rôle.

"Avant, le Haut représentant avait le rôle d'arbitre et de certificateur, celui-ci a été scindé en deux. Aujourd'hui avec l'accord politique de Ouagadougou, l'arbitrage a été confié au facilitateur, le président Blaise Compaoré du Burkina Faso et moi, j'ai le rôle de certificateur", a-t-il expliqué.

"L'élu sera l'élu", a-t-il martelé affirmant que l'Onuci avait les moyens de "sauvegarder le processus électoral et le résultat des élections".

L'élection présidentielle attendue dans le pays depuis 2005 pour mettre fin à la crise ouverte en septembre 2002 a été sans cesse reportée. Officiellement, elle reste prévue dans la période "fin avril-début mai".

mardi 16 février 2010

Le chef de l'ONU Ban Ki-moon exhorte les Ivoiriens à rester calmes et à s'abstenir de toute violence

NEW YORK (Nations unies), 16 fév 2010 - Le chef de l'ONU Ban Ki-moon exhorte les Ivoiriens à rester calmes et à s'abstenir de toute violence, et appelle leurs dirigeants à la retenue, alors que le processus électoral est de nouveau enlisé, a indiqué mardi son service de presse.
M. Ban et son représentant spécial pour la Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, "poursuivent leurs consultations avec les différentes parties prenantes suite à l'annonce, vendredi, de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante", déclare un communiqué. "Le secrétaire général exhorte les Ivoiriens à garder leur calme et à s'abstenir de toute action de nature à entraîner de nouvelles violences", ajoute-t-il. "Il lance également un appel aux dirigeants politiques ivoiriens et aux autres parties prenantes afin qu'ils fassent preuve de retenue, évitent toute mesure qui pourrait avoir pour effet de replonger le pays dans l'instabilité et pour qu'ils relèvent, par le dialogue et dans le cadre des Accords de paix de Ouagadougou, les défis actuels liés à la tenue d'élections déja plusieurs fois reportées". Le président ivoirien Laurent Gbagbo a créé un choc vendredi en annonçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), après plus d'un mois de crise à la CEI, chargée d'organiser le scrutin présidentiel reporté depuis 2005 et censé clore la crise née du coup d'Etat
manqué de 2002. Prévue pour "fin février-début mars" selon le dernier calendrier,
l'élection présidentielle, que le Conseil de sécurité de l'ONU ne cesse d'appeler de ses voeux, se trouve renvoyée à une date indéfinie à la suite de la crise à la CEI - dont le président avait été accusé de "fraude" sur la liste des votants - et de la double dissolution.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA