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jeudi 10 février 2011

Côte d'Ivoire: Vers une indépendance économique.


RENTREE BUDGETAIRE 2011


La Côte d’Ivoire pose les jalons d’une Révolution Economique




Le Président Laurent Gbagbo et les membres de son gouvernement

     2011, année de tous les grands défis pour Côte d’Ivoire, parce que post-électorale. L’Etat Ivoirien a fait  sa rentrée budgétaire, hier au Plateau, centre des affaires et économique de la Côte d’Ivoire. Un acte posé dans une situation particulièrement exceptionnelle, qui rappelle les évènements de la veille de l’indépendance politique. Un acte confirmant la marche vers l’indépendance totale.  « C’est un message fort au monde entier pour expliquer  que la Côte d’Ivoire reste debout  et fort», a déclaré le  ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des  Finances chargé du Budget, Justin Koné Katinan.

     L’équipe du président Laurent Gbagbo ne finira pas de surprendre. En pleine crise socioéconomique dominée par une guerre de contrôle des ressources financières du pays et  une campagne assourdissante de la  communauté internationale qui tente de fragiliser l’économie, le gouvernement a décidé de la mise en œuvre d’un budget s’élevant à 2.907, 5 milliards de francs Cfa. Un budget en hausse de plus de 4% comparativement au précédant. « Nous avons pris fonction dans des conditions exceptionnelles qui nous ont amené à travailler de façon exceptionnelle », a lancé le ministre du budget Koné Katinan avec aisance et assurance malgré les attaques et sabotages des actions du gouvernement. La dernière en date restant l’incendie d’une direction des Impôts du ministère de l’Economie et des finances, la veille de cette rentrée budgétaire. 

 
     «Le plus dur est derrière nous. N’ayons crainte», souligne le ministre Koné Katinan en présence des représentants de toutes les directions générales des régies financières. La direction générale du trésor et de la comptabilité avec Mme Simone Djédjé Mama, la direction générale des impôts avec Lambert Késsé Feh et la  direction générale des douanes, Alphonse Mangly, toutes ont répondu présentes à ce rendez-vous de défis national pour la résistance économique de la locomotive de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine en guerre contre la communauté internationale pour son indépendance.

     « Nous n’attendons rien de l’extérieur. Mais, nous respecterons les engagements vis-à-vis de nos partenaires extérieurs pour  dire que nous sommes toujours dans la communauté internationale. Il est dit de la Côte d’Ivoire qu’elle est un pays pauvre très endetté, PPTE, mais  je dis,  que le monde entier doit retenir que la Côte d’Ivoire est un pays Pauvre Très Ambitieux PPTA. Du Président Laurent Gbagbo, au Premier ministre N’gbo Aké, tout le gouvernement de la Côte d’Ivoire partage cette  foi en des lendemains meilleurs et dans  le budget 2011 », indique le ministre du budget pour qui cette rentrée budgétaire reste un  signal fort adressé aux Ivoiriens pour qu’ils  gardent l’espérance d’une vie meilleure.

     «Nous faisons une rentrée budgétaire exceptionnelle au moment où des interrogations surviennent de toutes parts et envahissent les Ivoiriens.  Il nous fallait rassurer nos compatriotes. Il s’agit pour le gouvernement de donner au monde entier un signal clair. Qu’il sache que dans la tourmente, la Côte d’Ivoire est un pays qui reste debout. Il faut faire en sorte  que  les Ivoiriens ne se laissent pas submerger par les soucis. La Côte d’Ivoire est certes  en difficulté, mais,  nous avons des armes, c’est notre  travail et notre  courage », affirme le ministre Koné Katinan. Cette rentrée budgétaire aura permis aux différentes directions générales des régies de l’Etat de donner le gage d’un soutien à l’Etat malgré la conjoncture économique.

     Le budget, instrument non seulement de la  politique économique représente aussi une contrainte de gestion dans la mesure où il indique les limites des moyens  et les possibilités d’exécution. La loyauté de toutes les instances intervenant dans sa mise en exécution est alors recommandée. « Il faut des femmes et des hommes d’abnégation et hors normes de ténacité doublés d’un humanisme », a dit le ministre  du budget. Il annonce des mesures de contrôle pour la promotion de la bonne gouvernance. Entre autres, l’énoncé claire de  la liste de bénéficiaires des marchés publics, mais aussi la transmission d’un rapport trimestriel des différentes directions générales des régies financières au plus tard le 15 du mois suivant la  fin du trimestre pour publication.

     Un appel a été lancé  aux jeunes à s’impliquer et répondre aux appels d’offres pour la création des emplois. « Nous ferons une dérogation dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et l’entreprenariat. Rien ne pourra arrêter la  Côte d’Ivoire dans son avancée sur la route de son indépendance totale», martèle le ministre Koné Katinan. La Côte d’Ivoire contre vents et marées, a décidé de lutter pour son autodétermination, et les signaux continuent d’être envoyés à la communauté internationale.

mardi 9 février 2010

CÔTE D'IVOIRE: RELANCE DE L'ECONOMIE

Le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, a fait le point de la situation économique et financière actuelle en Côte d’Ivoire, et s’est prononcé sur les perspectives qui s’offrent au pays dans la période post-conflit. C’était dans une intervention qu’il a faite à Abidjan, le vendredi 29 janvier, devant les administrateurs de la Bank of Africa, réunis en Assemblée annuelle.
Dans un discours articulé en quatre points, (l’espoir que suscite la tenue progressive de rencontres d’envergure à Abidjan ; la situation économique et les efforts déployés par le gouvernement en matière de réformes ; l’amélioration de l’environnement des affaires ; les perspectives en termes d’investissement et les attentes du gouvernement vis-à-vis du système bancaire), Charles Koffi Diby a affirmé en substance que des mesures idoines ont été prises par le gouvernement pour poursuivre avec la dynamique de croissance de son économie en 2010.

En 2009, cette embellie s’est traduite par un taux de croissance de 3,7%, après une progression de 2,3% en 2008. «La croissance devrait se consolider en 2010 avec un taux projeté d’au moins 4% par an », a-t-il soutenu.

Cette renaissance, selon le ministre Diby, devrait tirer sa source des réformes économiques, financières et sectorielles entreprises par le gouvernement, notamment dans le cadre du programme économique et financier conclu avec les partenaires au développement. Au niveau sociopolitique, le ministre de l’Economie souligne que les «incertitudes et le manque de lisibilité pour sous-tendre des prises de risque en matière d’investissement, sont levés en raison des avancées significatives et du caractère irréversible du processus de paix».

A cet environnement apaisé, dira-t-il, s’ajoutent des réformes pour améliorer le dispositif réglementaire, institutionnel et les mécanismes de gestion, en vue de parvenir à une administration publique moderne et efficace: condition indispensable à la consolidation du dynamisme du secteur privé. Il s’agit, entre autres du retour budgétaire, le renforcement du suivi et du contrôle de l’exécution du budget, de la rationalisation de la gestion des entreprises du portefeuille de l’Etat, la transparence dans la gestion des secteurs et filières clés de l’économie (café-cacao, le pétrole avec l’engagement de la Côte d’Ivoire dans l’ ITIE).

La gouvernance, l’administration publique et le système judiciaire son concernés par ces réformes ainsi que le secteur financier. Avec l’atteinte espérée du point d’achèvement de l’Initiative pays pauvres très endettés qui va se concrétiser par une réduction substantielle de la dette de la Côte d’Ivoire estimée à 6458 milliards de francs cfa, le gouvernement projette de mener des investissements d’intérêt national. Trois types d’investissements seront engagés : «les investissements de réhabilitation des infrastructures de base détruites pendant la crise; les investissements de réhabilitation des infrastructures de base ayant manqué d’entretien ; et les nouveaux investissements, afin de répondre aux besoins pressants des populations et soutenir l’activité économique», précise le ministre Diby.

Justement, pour financer ces investissements, l’Etat compte sur le secteur privé, notamment le secteur financier. Qui devra, selon le ministre Diby, consolider les acquis et relever d’autres défis majeurs, tels que l’amélioration de l’accès au crédit et du niveau de bancarisation jugé encore très faible. «Pour sa part, l’Etat continuera de jouer son rôle d’encadrement et de facilitation des activités, pour faire en sorte que le moteur de la croissance par excellence qu’est le secteur privé, retrouve toute sa place», a conclu Charles Koffi Diby, élu récemment meilleur ministre de l’Economie et des Finances d’Afrique.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA