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lundi 22 février 2010

la diffusion de France 24 "suspendue" (officiel)


La diffusion de la chaîne de télévision France 24 a été "suspendue" lundi en Côte d'Ivoire pour "traitement non professionnel de l'information" concernant "l'actualité politique" récente dans le pays, a annoncé l'organe ivoirien de régulation des médias.

Le Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA) a pris "une mesure conservatoire" visant la diffusion de la chaîne, "en attendant la délibération du Conseil", a déclaré à l'AFP son président Franck Anderson Kouassi.
"La décision prise vendredi est entrée en vigueur ce lundi", a-t-il ajouté, expliquant cette mesure par le traitement par France 24 de "l'actualité politique" récente, sans plus de précision.
La situation politique ivoirienne connaît un fort regain de tension depuis la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président Laurent Gbagbo le 12 février, après plus d'un mois de crise à la CEI, accusée de "fraude" sur la liste des votants.
Répondant à l'appel de leurs leaders à contrer "par tout moyen" le pouvoir en place, des opposants ont organisé à travers le pays des manifestations, parfois émaillées de violences.
Cinq personnes sont mortes vendredi à Gagnoa (centre-ouest), dans le fief de M. Gbagbo, à la suite de la répression d'une manifestation par les forces de l'ordre.

samedi 20 février 2010

Manifestation dispersé à Gagnoa

Des manifestants ont été dispersés samedi matin par les forces de l`ordre à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d`Ivoire, où au moins cinq personnes avaient été tuées la veille lors d`une protestation d`opposants, a-t-on appris de sources concordantes.

Les manifestants opposés au président Laurent Gbagbo "étaient rassemblés
par petits groupes dans plusieurs quartiers de la ville. La police a tiré des
gaz lacrymogènes pour les disperser", a déclaré à l`AFP un responsable local
de l`opposition.

Une source policière a confirmé les faits, soulignant qu`aucun incident
n`était à déplorer.

Le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci),
Young-jin Choi, a effectué une visite à Gagnoa dans la matinée, a indiqué son
porte-parole Hamadoun Touré.

"Il est venu s`enquérir de ce qui s`est passé et offrir l`appui de l`Onuci
pour que tout cela ne se reproduise pas", a-t-il expliqué.

M. Choi "s`est rendu à l`hôpital au chevet des blessés et s`est entretenu
avec les autorités locales", a ajouté le porte-parole.

Des affrontements entre manifestants et forces de l`ordre ont fait vendredi
"cinq morts et neuf blessés" dans cette ville située dans le fief du président
Gbagbo, selon le chef d`état-major de l`armée loyaliste, le général Philippe
Mangou. Il a évoqué un renforcement du dispositif de sécurité sur place.

Depuis le début de la semaine, des manifestations, parfois émaillées de
violences mais jusqu'à vendredi sans mort, ont été organisées par l`opposition
à travers le pays, pour protester contre la dissolution du gouvernement et de
la commission électorale par M. Gbagbo.

 Selon une source la plupart des des décès serais de nationalité étrangère , car connaissant certains des victimes qui serais burkinabé.

vendredi 19 février 2010

mort d'homme pendant les manifestation de l"opposition

     Plusieurs personnes sont mortes vendredi à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d`Ivoire, au cours d`affrontements entre forces de l`ordre et manifestants opposés au président Laurent Gbagbo, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon des sources hospitalières, interrogées par téléphone par l`AFP depuis Abidjan, des manifestants ont déposé dans la matinée trois corps au centre hospitalier de la ville.
Les victimes ont succombé à des blessures par balles, a affirmé l`une de ces sources, faisant également état d`un blessé grave.
Une source policière a confirmé "des morts", mais sans préciser leur nombre ni à quel camp appartenaient les victimes.
"La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`un des principaux partis d`opposition.
La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l`Etat, a-t-il indiqué.
Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d`Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Depuis le début de la semaine, des manifestations d`opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution.
Vendredi à Bingerville (sud, près d`Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l`ordre", a assuré une source policière.
A Tiébissou (centre), où une marche avait déjà été organisée jeudi, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l`ordre, ont rapporté des habitants.
En revanche, à Tanda (est), Niakara (nord) et Man (ouest), les manifestations se sont déroulées sans heurt, selon des témoins.
Le Premier ministre reconduit, le chef des FN Guillaume Soro, a désormais jusqu`à samedi pour former un nouveau gouvernement.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA