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mardi 13 avril 2010
Malaise au sommet de l’Etat : La rencontre Gbagbo-Soro livre des secrets
Déjeuner en tête, prolongé par une balade sans témoin dans la même voiture pour terminer par une randonnée en bateau sur la lagune, rien n’a filtré de la rencontre au sommet entre le président de la République Laurent Gbagbo et son Premier ministre Guillaume Soro.
Entre les deux personnalités, le torchon semblait brûler, eu égard aux empoignades verbales entre leurs partisans depuis quelques semaines. A la vérité, l’ambiance ne serait pas aussi délétère que l’on croit entre les deux têtes de pont de l’Exécutif ivoirien si l’on s’en tient à des confidences à nous faites. Selon des sources très introduites au Palais et à la Primature, il ne saurait y avoir d’animosité entre Gbagbo et Soro.
Leur rencontre de dimanche sans intermédiaire, loin des oreilles indiscrètes traduit bien la cordialité de leurs liens. L’on se tromperait sur le compte des ‘’chiens de guerre’’ du camp présidentiel, Affi N’guessan, président du FPI et Charles Blé Goudé, leader de la galaxie patriotique, pour leur levée de boucliers de ces dernières semaines. Le réveil soudain de ces partisans du chef de l’Etat relèverait beaucoup plus de la rencontre que des émissaires de la Banque mondiale ont effectuée récemment en Côte d’Ivoire. Ces derniers, réagissant à un exposé plein d’euphémismes sur la situation au nord que leur a fait le chef de l’Etat au cours d’une audience qu’il leur a accordée, lui ont demandé de faire en sorte que la réunification devienne le plus tôt possible une réalité.
Ce, afin de permettre au pays de se remettre d’aplomb par une caisse commune où seront reversées toutes les recettes collectées. Une telle analyse de l’institution financière internationale ne pouvait que mettre à l’aise le tenant de l’Exécutif ivoirien et ses partisans. D’où la relance du débat sur la réunification et le désarmement, ou à défaut, le départ du Premier ministre Soro. Dans le fond, cependant, le président de la République n’entendrait point les choses de cette oreille. Même si en vétéran politicien dans le marigot ivoirien, il laissait faire ses hommes. Pour rien au monde, le chef de l’Etat n’est prêt à abandonner son chef de gouvernement actuel dans une posture qu’on dit critique. Le successeur de Charles Konan Banny serait en danger de mort. Des menaces pèseraient sur lui au milieu de ses hommes où il ne semble plus représenter grand-chose. Bien de chefs de guerre de l’ex-rébellion prenant, désormais, leurs ordres ailleurs. Conscient du danger, le chef de l’Etat, selon nos sources, a décidé de ne jamais lâcher son Premier ministre qu’il jetterait ainsi en pâture à des ennemis aux aguets. Le faisant, Gbagbo entendrait sauver les accords de Ouaga dont il est l’initiateur et qui mourraient avec l’actuel chef de gouvernement ivoirien et consacrerait, ainsi, son propre échec. Aussi le président de la République se serait-il constitué en mère-poule pour le tenant de la Primature dont des positions, parfois divergentes de celles du camp présidentiel, ne seraient que pures diversions dans le jeu politique. « Gbagbo est condamné à protéger le petit. Même quand il est couché, il sait que c’est Gbagbo son protecteur.
Le petit sait qu’il est entre la vie et la mort. Son salut réside dans son partenariat avec le chef de l‘Etat qui protège l’accord qu’il a signé avec lui », souligne notre source qui révèle des menaces directes proférées par un leader politique de la place soupçonné de parrainer l’ex-rébellion. A l’heure actuelle, les jours de Soro seraient même comptés à la tête des Forces nouvelles où l’un de ses ex-ministres serait en train d’être préparé pour occuper son fauteuil. En clair, contrairement au spectacle que nous ont livré leurs partisans, Gbagbo et Soro filerait le parfait amour dans une relation gagnant-gagnant contre des adversaires qui se comptent plutôt ailleurs que dans leur rang. Ceci expliquerait que la rencontre du Palais soit tenue dans le strict secret, à l’insu de tous les éventuels faucons susceptibles d’ébruiter ce qui se passe entre les deux pôles de l’Exécutif dont on attend encore des exploits pour sortir la Côte d’Ivoire de la crise aigue qu’elle traverse.
vendredi 26 février 2010
Côte d'Ivoire:La nouvelle Commission électorale indépendante
La nouvelle Commission électorale indépendante
(CEI) ivoirienne a été installée dans la nuit de jeudi à vendredi, l`opposition en gardant la présidence après deux semaines de crise née de la dissolution de la CEI précédente et du gouvernement, a-t-on appris de source officielle.
A l`issue d`une journée d`âpres tractations, Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères dans le cabinet précédent, a été élu par la commission centrale de la CEI à la présidence de cette institution, a annoncé le secrétaire permanent Auguste Miremont.
Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique), l`une des principales formations d`opposition dont il est une personnalité, conserve ainsi le poste le plus élevé de cette structure composée de représentants des principaux partis politiques.
Elle est chargée d`organiser l`élection présidentielle reportée depuis 2005, désormais prévue pour "fin avril-début mai" et censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.
La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, qui avait été accusé par le camp du président Laurent Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
En début de soirée, les membres de la commission centrale de la CEI avaient prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N`Dré.
La mise sur pied de cette commission renouvelée lève un obstacle de taille à l`entrée au gouvernement - à ce jour incomplet - de l`opposition, qui avait exigé au préalable le "rétablissement" de la CEI.
La dissolution de la commission et du gouvernement le 12 février par M.
Gbagbo avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l`opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
(CEI) ivoirienne a été installée dans la nuit de jeudi à vendredi, l`opposition en gardant la présidence après deux semaines de crise née de la dissolution de la CEI précédente et du gouvernement, a-t-on appris de source officielle.
A l`issue d`une journée d`âpres tractations, Youssouf Bakayoko, ministre des Affaires étrangères dans le cabinet précédent, a été élu par la commission centrale de la CEI à la présidence de cette institution, a annoncé le secrétaire permanent Auguste Miremont.
Le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI, ex-parti unique), l`une des principales formations d`opposition dont il est une personnalité, conserve ainsi le poste le plus élevé de cette structure composée de représentants des principaux partis politiques.
Elle est chargée d`organiser l`élection présidentielle reportée depuis 2005, désormais prévue pour "fin avril-début mai" et censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en deux.
La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, qui avait été accusé par le camp du président Laurent Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
En début de soirée, les membres de la commission centrale de la CEI avaient prêté serment devant le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N`Dré.
La mise sur pied de cette commission renouvelée lève un obstacle de taille à l`entrée au gouvernement - à ce jour incomplet - de l`opposition, qui avait exigé au préalable le "rétablissement" de la CEI.
La dissolution de la commission et du gouvernement le 12 février par M.
Gbagbo avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l`opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
vendredi 19 février 2010
mort d'homme pendant les manifestation de l"opposition
Plusieurs personnes sont mortes vendredi à Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d`Ivoire, au cours d`affrontements entre forces de l`ordre et manifestants opposés au président Laurent Gbagbo, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon des sources hospitalières, interrogées par téléphone par l`AFP depuis Abidjan, des manifestants ont déposé dans la matinée trois corps au centre hospitalier de la ville.
Les victimes ont succombé à des blessures par balles, a affirmé l`une de ces sources, faisant également état d`un blessé grave.
Une source policière a confirmé "des morts", mais sans préciser leur nombre ni à quel camp appartenaient les victimes.
"La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`un des principaux partis d`opposition.
La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l`Etat, a-t-il indiqué.
Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d`Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Depuis le début de la semaine, des manifestations d`opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution.
Vendredi à Bingerville (sud, près d`Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l`ordre", a assuré une source policière.
A Tiébissou (centre), où une marche avait déjà été organisée jeudi, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l`ordre, ont rapporté des habitants.
En revanche, à Tanda (est), Niakara (nord) et Man (ouest), les manifestations se sont déroulées sans heurt, selon des témoins.
Le Premier ministre reconduit, le chef des FN Guillaume Soro, a désormais jusqu`à samedi pour former un nouveau gouvernement.
Selon des sources hospitalières, interrogées par téléphone par l`AFP depuis Abidjan, des manifestants ont déposé dans la matinée trois corps au centre hospitalier de la ville.
Les victimes ont succombé à des blessures par balles, a affirmé l`une de ces sources, faisant également état d`un blessé grave.
Une source policière a confirmé "des morts", mais sans préciser leur nombre ni à quel camp appartenaient les victimes.
"La police et la gendarmerie ont chargé les manifestants en tirant à balles réelles", a déclaré Gildas Konan, coordinateur local du mouvement de jeunesse du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI), l`un des principaux partis d`opposition.
La marche avait démarré tôt vendredi matin pour réclamer le "rétablissement" de la Commission électorale indépendante (CEI) dissoute le 12 février en même temps que le gouvernement par le chef de l`Etat, a-t-il indiqué.
Gagnoa se trouve dans la moitié sud du pays restée sous le contrôle des forces loyalistes après le coup d`Etat manqué de 2002, tandis que le nord est aux mains de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Depuis le début de la semaine, des manifestations d`opposition, parfois émaillées de violences mais jusque-là sans mort, se sont tenues à travers le pays contre la double dissolution.
Vendredi à Bingerville (sud, près d`Abidjan), des "troubles" ont eu lieu avant que "tout rentre dans l`ordre", a assuré une source policière.
A Tiébissou (centre), où une marche avait déjà été organisée jeudi, des échauffourées ont opposé manifestants et forces de l`ordre, ont rapporté des habitants.
En revanche, à Tanda (est), Niakara (nord) et Man (ouest), les manifestations se sont déroulées sans heurt, selon des témoins.
Le Premier ministre reconduit, le chef des FN Guillaume Soro, a désormais jusqu`à samedi pour former un nouveau gouvernement.
lundi 15 février 2010
Double dissolution en Côte d’Ivoire
Double dissolution en Côte d’Ivoire : « un véritable coup d’Etat » ?
15 févrierLe président Laurent Gbagbo a annoncé la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) vendredi 12 février au soir. « Je veux, pour la Côte d’Ivoire, un gouvernement de sortie de crise. Un gouvernement au service des Ivoiriens et non aux ordres des partis politiques. La mission de ce gouvernement sera de conduire, sous l’autorité du président de la République et du Premier ministre, les dernières actions nécessaires pour sortir la Côte d’Ivoire définitivement de la crise », a-t-il déclaré à la Radio Télévision Ivoirienne (RTI). Il justifie sa prise de décision par le blocage des négociations, le 11 février, et la crise ouverte par la polémique sur une « fraude » présumée du chef du CEI Robert Beugré Mambé. Depuis, la tension est perceptible dans le pays et des incidents isolés ont éclaté dans certains quartiers. L’opposition a lancé un appel au peuple pour qu’il s’oppose par tous les moyens à « ce coup d’Etat », un appel sans précédent.
En 2005, déjà, au terme normal du mandat constitutionnel du président Gbagbo, l’opposition avait envisagé de lancer un appel de ce genre. Des négociations menées par les Nations Unies et l’Union africaine avaient alors permis d’aboutir à un compromis. Cette fois-ci, la décision de M. Laurent Gbagbo est « antidémocratique et anticonstitutionnelle » d’après le RHDP qui a proclamé qu’il ne reconnaissait plus « M. Laurent Gbagbo comme chef de l’Etat de Côte d’Ivoire ». Le RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) regroupe les quatre principales formations politiques de l’opposition. La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a elle aussi réagi à la double dissolution en condamnant « un vide institutionnel, administratif et politique qui fragilise davantage la Côte d’Ivoire. » Tous remettent en doute la légalité de l’invocation de l’article 48 de la Constitution comme base juridique à la dissolution. Cet article prévoit qu’en cas de menace grave et immédiate sur les institutions, sur l’indépendance de la nation, l’intégrité du territoire ou encore l’exécution de ses engagements internationaux, le président de la République a le droit de prendre des mesures exceptionnelles. Autrement dit, il permet au président de s’attribuer les pleins pouvoirs. D’après les autorités, Robert Beugré Mambé, le président de la CEI, a tenté d’introduire frauduleusement sur la liste électorale quelques 429.000 noms. De son coté, le parti du chef de l’Etat, le Front populaire ivoirien a lancé des procédures judiciaires pour rayer de la liste des électeurs à la « nationalité douteuse ».
Plusieurs incidents, incluant des dizaines de blessés et l’incendie de bâtiments publics, ont éclaté en province avant que les autorités suspendent la période de contentieux au nom de l’intérêt national. Des sources proches du pouvoir ont indiqué que la CEI sera « remodelée » et « allégée » pour la rendre « plus opérationnelle ». Quant au gouvernement, le pouvoir aimerait le dépolitiser. Mais la formation de ce nouveau gouvernement risque d’être particulièrement difficile pour Guillaume Soro, le premier ministre, car il est peu envisageable que les parties de l’opposition continuent à cohabiter avec un président qu’ils ne reconnaissent plus.
vendredi 12 février 2010
Côte d'Ivoire: Le Gouvernement et la CEI (commission elctorale indépendante dissous
Joignant l'acte à la parole qu'il a tenu devant les élèves de l'ENA (Ecole Nationale d'Administration)Le président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé vendredi soir la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), à la suite de la crise ouverte par la polémique sur une "fraude" présumée du chef de la CEI Robert Beugré Mambé.
Il a aussitôt reconduit le chef de l`ex-rébellion Guillaume Soro au poste de Premier ministre, et l`a chargé de lui proposer un nouveau gouvernement le lundi 15 février ainsi que le "format" d`une nouvelle CEI.
"Le processus de paix est de nouveau en panne", a lancé M. Gbagbo dans une allocution télévisée, en référence à la polémique sur la commission ouverte en janvier et aux récentes violences liées au contentieux judiciaire sur la liste électorale.
"Afin de lever toute hypothèque sur le processus de paix et permettre à la Côte d`Ivoire d`aller en toute confiance à des élections propres", il a annoncé que "le gouvernement est dissous".
M. Soro, nommé en 2007 à la suite de l`accord de paix de Ouagadougou, est "reconduit dans ses fonctions", a-t-il souligné.
Il est chargé de me proposer dès le lundi 15 février 2010 un nouveau gouvernement", qui aura pour "mission" de conduire "les dernières actions nécessaires pour sortir la Côte d`Ivoire définitivement de la crise".
"La Commission électorale indépendante est dissoute", a poursuivi le chef de l`Etat.
"Je demande au Premier ministre de me proposer dans un délai de sept jours à compter d`aujourd`hui (vendredi) le format d`une nouvelle commission électorale crédible qui pourra organiser les élections justes et transparentes", a-t-il indiqué.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d`Etat manqué de 2002.
Cette décision va certainement donner un coup au processus.
Il a aussitôt reconduit le chef de l`ex-rébellion Guillaume Soro au poste de Premier ministre, et l`a chargé de lui proposer un nouveau gouvernement le lundi 15 février ainsi que le "format" d`une nouvelle CEI.
"Le processus de paix est de nouveau en panne", a lancé M. Gbagbo dans une allocution télévisée, en référence à la polémique sur la commission ouverte en janvier et aux récentes violences liées au contentieux judiciaire sur la liste électorale.
"Afin de lever toute hypothèque sur le processus de paix et permettre à la Côte d`Ivoire d`aller en toute confiance à des élections propres", il a annoncé que "le gouvernement est dissous".
M. Soro, nommé en 2007 à la suite de l`accord de paix de Ouagadougou, est "reconduit dans ses fonctions", a-t-il souligné.
Il est chargé de me proposer dès le lundi 15 février 2010 un nouveau gouvernement", qui aura pour "mission" de conduire "les dernières actions nécessaires pour sortir la Côte d`Ivoire définitivement de la crise".
"La Commission électorale indépendante est dissoute", a poursuivi le chef de l`Etat.
"Je demande au Premier ministre de me proposer dans un délai de sept jours à compter d`aujourd`hui (vendredi) le format d`une nouvelle commission électorale crédible qui pourra organiser les élections justes et transparentes", a-t-il indiqué.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est destiné à clore la grave crise née du coup d`Etat manqué de 2002.
Cette décision va certainement donner un coup au processus.
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