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vendredi 7 mai 2010

Front Populaire Ivoirien 20eme fête de la liberté

L’un des temps forts de la Fête de la liberté a été le discours prononcé par le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan. “Dieu a envoyé Gbagbo pour l’espérance de la Côte d’Ivoire” a-t-il déclaré. En effet, explique Pascal Affi N’Guessan, il n’y avait que lui pour faire face à la machine de l’impérialisme français incarné par Jacques Chirac pour caporaliser la Côte d’Ivoire. Pendant huit ans, il a résisté pour donner une lueur d’espoir quant à l’indépendance politique et économique vraie de la Côte d’Ivoire et par ricochet de l’Afrique gage de souveraineté et de liberté. “Dieu a voulu que Gbagbo soit là, car Il sait toujours susciter l’homme qu’il faut au moment qu’il faut”. Pour le président du FPI, son candidat est un homme de défis qui a toutes les capacités et les compétences pour faire avancer son pays. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres. “En 1999, Bédié n’a pu empêcher que la Côte d’Ivoire ne sombre”, a-t-il insisté, avant de souligner qu’il a préféré laisser les autres mener le combat qui était le sien à cette époque. Aussi a-t-il tenu à rassurer son candidat Laurent Gbagbo : “Ton peuple est venu te dire que tu peux lui faire confiance et qu’il est là pour ta victoire”. Bien avant ces déclarations, Pascal Affi N’Guessan a souligné que la Fête de la liberté est la commémoration de la victoire des démocrates acquise sur la dictature symbolisée par le parti unique avec la pensée unique. Aussi, au-delà de magnifier la lutte par des réjouissances populaires autour des victoires antérieures, cette commémoration doit être vue comme une mobilisation pour les combats à venir. Il s’agit, entre autres, d’une liste électorale propre, auditée et de la reconstitution des CEI locales. “Qu’il y ait le désarmement et que notre pays soit réunifié afin de retrouver sa normalité. Que les zones centre, nord et ouest participent au processus de développement de notre pays”, a-t-il conclu, tout en rendant hommage à tous les combattants de la liberté tombés pour la défense de leur pays, avec une pensée spéciale pour Emile Boga Doudou.

mardi 13 avril 2010

Malaise au sommet de l’Etat : La rencontre Gbagbo-Soro livre des secrets


Déjeuner en tête, prolongé par une balade sans témoin dans la même voiture pour terminer par une randonnée en bateau sur la lagune, rien n’a filtré de la rencontre au sommet entre le président de la République Laurent Gbagbo et son Premier ministre Guillaume Soro.




Entre les deux personnalités, le torchon semblait brûler, eu égard aux empoignades verbales entre leurs partisans depuis quelques semaines. A la vérité, l’ambiance ne serait pas aussi délétère que l’on croit entre les deux têtes de pont de l’Exécutif ivoirien si l’on s’en tient à des confidences à nous faites. Selon des sources très introduites au Palais et à la Primature, il ne saurait y avoir d’animosité entre Gbagbo et Soro.
Leur rencontre de dimanche sans intermédiaire, loin des oreilles indiscrètes traduit bien la cordialité de leurs liens. L’on se tromperait sur le compte des ‘’chiens de guerre’’ du camp présidentiel, Affi N’guessan, président du FPI et Charles Blé Goudé, leader de la galaxie patriotique, pour leur levée de boucliers de ces dernières semaines. Le réveil soudain de ces partisans du chef de l’Etat relèverait beaucoup plus de la rencontre que des émissaires de la Banque mondiale ont effectuée récemment en Côte d’Ivoire. Ces derniers, réagissant à un exposé plein d’euphémismes sur la situation au nord que leur a fait le chef de l’Etat au cours d’une audience qu’il leur a accordée, lui ont demandé de faire en sorte que la réunification devienne le plus tôt possible une réalité.
Ce, afin de permettre au pays de se remettre d’aplomb par une caisse commune où seront reversées toutes les recettes collectées. Une telle analyse de l’institution financière internationale ne pouvait que mettre à l’aise le tenant de l’Exécutif ivoirien et ses partisans. D’où la relance du débat sur la réunification et le désarmement, ou à défaut, le départ du Premier ministre Soro. Dans le fond, cependant, le président de la République n’entendrait point les choses de cette oreille. Même si en vétéran politicien dans le marigot ivoirien, il laissait faire ses hommes. Pour rien au monde, le chef de l’Etat n’est prêt à abandonner son chef de gouvernement actuel dans une posture qu’on dit critique. Le successeur de Charles Konan Banny serait en danger de mort. Des menaces pèseraient sur lui au milieu de ses hommes où il ne semble plus représenter grand-chose. Bien de chefs de guerre de l’ex-rébellion prenant, désormais, leurs ordres ailleurs. Conscient du danger, le chef de l’Etat, selon nos sources, a décidé de ne jamais lâcher son Premier ministre qu’il jetterait ainsi en pâture à des ennemis aux aguets. Le faisant, Gbagbo entendrait sauver les accords de Ouaga dont il est l’initiateur et qui mourraient avec l’actuel chef de gouvernement ivoirien et consacrerait, ainsi, son propre échec. Aussi le président de la République se serait-il constitué en mère-poule pour le tenant de la Primature dont des positions, parfois divergentes de celles du camp présidentiel, ne seraient que pures diversions dans le jeu politique. « Gbagbo est condamné à protéger le petit. Même quand il est couché, il sait que c’est Gbagbo son protecteur.
Le petit sait qu’il est entre la vie et la mort. Son salut réside dans son partenariat avec le chef de l‘Etat qui protège l’accord qu’il a signé avec lui », souligne notre source qui révèle des menaces directes proférées par un leader politique de la place soupçonné de parrainer l’ex-rébellion. A l’heure actuelle, les jours de Soro seraient même comptés à la tête des Forces nouvelles où l’un de ses ex-ministres serait en train d’être préparé pour occuper son fauteuil. En clair, contrairement au spectacle que nous ont livré leurs partisans, Gbagbo et Soro filerait le parfait amour dans une relation gagnant-gagnant contre des adversaires qui se comptent plutôt ailleurs que dans leur rang. Ceci expliquerait que la rencontre du Palais soit tenue dans le strict secret, à l’insu de tous les éventuels faucons susceptibles d’ébruiter ce qui se passe entre les deux pôles de l’Exécutif dont on attend encore des exploits pour sortir la Côte d’Ivoire de la crise aigue qu’elle traverse.

vendredi 26 février 2010

Le FPI: Le parti du président ivoirien Laurent Gbagbo a dit vendredi sa "confiance" dans le nouveau chef de la Commission électorale indépendante (CEI),

Le parti du président ivoirien Laurent Gbagbo a dit vendredi sa "confiance" dans le nouveau chef de la Commission électorale indépendante (CEI), membre de l'opposition, élu à l'issue d'une crise de deux semaines née de la dissolution de cette institution par M. Gbagbo.


La CEI a été remise sur pied dans la nuit de jeudi à vendredi et a élu à sa présidence Youssouf Bakayoko, personnalité du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), une des principales formations d'opposition.

Nous avons confiance en ce monsieur, même s'il est membre du PDCI", a déclaré à l'AFP Sokouri Bohui, secrétaire national aux élections du Front populaire ivoirien (FPI).

"A la tête de la CEI, il ne peut pas manipuler les élections en faveur de son camp", car il "n'a jamais travaillé pour sa propre chapelle", a-t-il estimé.
"En tant que ministre (des Affaires étrangères dans le gouvernement précédent, ndlr), il a travaillé pour la République, il ne vilipendait pas le chef de l'Etat", a -t-il ajouté.

Selon M. Bohui, la tâche prioritaire de la CEI devra être d'"enlever tous les fraudeurs de la liste" électorale pour parvenir à "une liste propre".
La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, également issu du PDCI, accusé par le camp Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
La dissolution, le 12 février par M. Gbagbo, de la commission et du gouvernement avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l'opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d'au moins sept personnes lors de la répression de protestations.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA