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mardi 25 janvier 2011

CÔTE d'IVOIRE :crise post-électorale/ La reaction Tardive et inopportune de l'UE

          Depuis plus de deux mois que les élections du second tour se sont achevé en Côte d'ivoire avec l'observation aveugle des observateurs de l'UE (Union Européenne) qui n'ont pas pu voire les irrégularités constatées dans les zones CNO ( centre, nord ,ouest) qui ont occasionnées des morts, restée muette jusqu'alors comme à donner des la voix.
          En effet des voix commencent  en Afrique a donner un autre son discordant que celui des occidentaux et l' ONU ont donné à entendre depuis la fin du deuxième tour. il a valu attendre la sortie du président Youri Moussoveli et de Jacob Zuma de l'Afrique du sud en faveur de la vérification des des résultats, que le chef des observateurs de l'UE resté muet après leur tournée touristique pendant les élections donne son point de vu quant à la clarité des résultats qui donnent Ouattara vainqueur .
   Vu le temps tardif et la coïncidence de sa sortie après les remarques de ses deux présidents Africains l'on pourrais se demander : Que veut-on nous cacher ? ou encore  que cache-t-on au monde ? Alors que l'idée vient du président Gbagbo personne n'a répondu; Mais ces sorties à la veille d'un sommet africain sur la Côte d'ivoire  par ces deux chefs d'états semble troubler le sommeil de certaines personnes en occident. Car cette vérification si elle est effective risque de mettre à nu les tares et les fraudes massives que la communauté internationale a jusque là couvert par une reconnaissance systématique de Allassane comme président alors que le processus était en cours.
         L'histoire nous dira qui de Gbagbo ou d'Allassane a réellement gagné. Mais pour l'heure malgré les grands coups de main de Sarkozy et de l'Onu Gbagbo reste au pouvoir avec le soutient de son peuple.
     Le problème est surtout les morts unitiles qui endeuillent chaque jour la côte d'ivoire.Que la communauté dite Internationale se ressaisissent et dise une fois la vérité. Car le vrai problème dans cette cacophonie est une bataille de libération entre la Côte d'ivoire et son colonisateur  la France qui refuse la confrontation directe et se cache derrière les façades des organisations internationales et africaines.
Que Dieu bénisse la côte d'ivoire!!!!!!!!!!

mardi 4 janvier 2011

Election en C^te d'ivoire: Crise poste-électorale,Deux blocs s’affrontent à la Cedeao et à l’UA.

 La trêve a duré le temps des fêtes de fin d’année. Depuis dimanche, les acteurs politiques africains impliqués dans la résolution de la crise ivoirienne reprennent du poil de la bête. Deux blocs s’empoignent à distance à la Cedeao, et à l’Union africaine. Cette fois, c’est la Sierra Leone qui prend les devants des anti-Gbagbo, partisans d’une guerre civile pour tenter d’évincer le Président élu. Juste avant l’arrivée des conciliateurs ouest-africains à Abidjan, le porte parole du gouvernement sierra léonais rue dans les brancards ‘’françafricains’’. Pour Ibrahim Ben Kargbo, la Cedeao devrait s’en tenir à la dictée de la France, et sommer Gbagbo de rendre le tablier ou le cas échéant, apposer une force militaire au Président réélu.


« Nous nous referons strictement au communiqué publié la veille de Noel, annonçant clairement que le Président Gbagbo devrait démissionner. C’est notre document de travail, il n’y a aucun compromis », soutient-il, sans doute pour prendre le contre-pied du Cap-Vert, qui prône une issue politique à la situation. L’on se rappelle que c’est après la visite des médiateurs de la Cedeao que Pedro Pires a officiellement pris ses distances avec ‘’le gangstérisme politique’’ du Nigérian Jonathan Goodluck, le très officiel porte parole de Nicolas Sarkozy. C’est donc dans cette atmosphère brumeuse que le trio présidentiel est arrivé ce lundi à Abidjan. Une délégation aux positions tranchées, puisque composée du Cap-Verdien Pedro Pires, vomi par Ouattara et  ses affidés, du Béninois Yayi Boni et du Sierra Léonais Ernest Koroma, adepte d’une force militaire coalisée pour combattre la Côte d’Ivoire. A noter que la semaine dernière, le Ghana s’est clairement prononcé pour une résolution en dehors de tout plan militaire.

C’est clair, la Communauté ouest-africaine est traversée par des clivages. Et la présence de l’Union africaine qui prend désormais part aux discussions d’Abidjan pourrait durcir les positions. Et ce, entre les pays qui appellent à la non ingérence de la communauté internationale et ceux qui ont pris fait et cause pour Alassane Ouattara le candidat défait et filleul de la France. C’est le Premier ministre kenyan Raila Odinga qui représente l’UA. Il est notoirement connu pour son intempérance contre le Président Laurent Gbagbo.  Il se murmure que c’est pour contrer l’Angola qui fustige « l’ingérence » de Sarkozy et est alliés que Paris a pesé de son poids pour la cooptation du Kenyan.

Pour sûre, Odinga est chargé de donner l’onction de l’UA à l’option militaire d’une partie de la Cedeao. Délicate mission, d’autant que les pays de l’Afrique australe en général ne sont pas de cet avis. A commencer par les dirigeants sud-africains qui, selon de bonnes sources entendent se  démarquer des anti Gbagbo au sein de l’Union. Le député sud-africain, le Révérend Kenneth Meshoe  en visite en ce moment en Côte d’Ivoire a levé un coin de voile sur la perception de son pays, de la crise postélectorale.
Dans les colonnes de ‘’Notre Voie’’ hier, cet élu et guide spirituel précise certes s’exprimer en tant que homme de Dieu mais n’en demeure pas moins catégorique. « Nous voulons croire que le verdict qui a été donné par le Conseil constitutionnel de déclarer que le Président Gbagbo a gagné les élections sera connu et respecté par la communauté internationale. Nous allons nous tenir aux côtés du peuple de Côte d’Ivoire », a confié le député Kenneth, leader de ‘’African christian democratic party’’, formation politique de la nation arc-en-ciel. Il a tenu son propos dimanche 2 janvier, au sortir d’un tête à tête avec Paul Yao N’dré, le président du Conseil constitutionnel. Et fort justement, Kenneth Meshoe a salué la proclamation du second tour de la présidentielle, par l’organe suprême de la juridiction ivoirienne.

« Nous sommes heureux de voir que vous avez un Conseil constitutionnel qui est bien ferme sur le règne de la loi et qu’il n’a pas été intimidé. Pour la Constitution, c’est le Conseil constitutionnel qui a le pouvoir de faire la déclaration finale. Nous croyons que le CC a été bafoué dans la procédure (…) Nous voulons rappeler que l’ordre sera rétabli dans toute l’Afrique, seulement quand on respectera le règne de la loi », a soutenu le député sud-africain, indiquant ainsi l’état d’esprit des dirigeants africains partisans du respect de la légitimité de Laurent Gbagbo à la présidence de la République.
Outre le respect des institutions, les antagonistes à la Cedeao et à l’Union africaine devront se départager sur le recomptage des voix, que souhaite ardemment le chef de l’Etat ivoirien.
Source : ivoire-dépêches.com

vendredi 27 août 2010

Liste électorale - Le CD qui confond les fraudeurs - Comment Gbagbo a piégé ses adversaires

La bataille fait rage autour de la liste électorale, baromètre des prochaines élections de sortie de crise, qui s`annoncent âprement disputées. Dénonciation par-ci, radiation par-là, le tout soutenu par une véritable guerre que se livrent les partis politiques, disons les parties engagées dans la course à la présidence. Dans cette bataille, La majorité présidentielle (Lmp), groupement des partis politiques qui parrainent la candidature de Laurent Gbagbo aux prochaines élections, semble plutôt à l`aise. Forte de la stratégie savamment planifiée par son champion, le père de la refondation, pour démasquer les fraudeurs sur la liste électorale. En effet, selon des sources bien informées l`arme fatale du camp présidentiel contre les indésirables sur la liste des électeurs ivoiriens, est un compact disc (CD), support numérique sur lequel se trouvent compilés les fichiers des ressortissants des pays de la Cedeao vivant en Côte d`Ivoire. Un instrument dénommé CD Cedeao, qui a servi aux acteurs du camp présidentiel pour faire les croisements nécessaires avec les données de la liste électorale, afin d`en extraire ceux qui se retrouvent à la fois sur cette liste et sur le CD. Comment en est-on arrivé là ? Selon nos sources, le président Gbagbo, soucieux de l`organisation d`une élection juste et transparente, a voulu se doter des instruments nécessaires pour atteindre cet objectif, avec en premier, la liste électorale, que tous les candidats ont souhaité propre et dépouillée de tout soupçon. Pour y parvenir, toujours selon les sources, le chef de l`État, juste avant le démarrage de la vérification sur la liste électorale, a envoyé des missions dans les différents pays de la sous-région, notamment le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Niger, la Guinée, dont les ressortissants sont nombreux sur le sol ivoirien. Objectif, demander aux souverains de ces différents pays une aide dans la confection d`une liste électorale propre, pour des élections sans contestation en Côte d`Ivoire. Il s`agissait dans un premier temps, pour Laurent Gbagbo d`obtenir de ses homologues ouest-africains, la mise à disposition de tous les fichiers des ressortissants des pays de l`espace Cedeao vivant en Côte d`Ivoire depuis 1960. Fichiers comprenant les noms et prénoms, les dates et lieux de naissance, les fonctions, ainsi que les lieux de résidence de chacun des individus identifiés dans les représentations diplomatiques comme des nationaux des pays de l`espace communautaire sous-régional, et vivant sur le sol ivoirien. Laurent Gbagbo a eu l`accord de ses pairs, qui ont donné des instructions pour faire droit à la demande du président ivoirien. Ces données étant recueillies, le chef de l`État et ses experts ont procédé à une répartition, par région, en fonction des lieux de résidence des différents individus figurant sur le CD Cedeao. Différents supports numériques par région ont ainsi été confectionnés. Les responsables de la campagne présidentielle au niveau de Lmp ont chacun reçu un CD correspondant à la zone placée sous sa responsabilité. C`est avec ce support numérique que les directeurs de campagne de Laurent Gbagbo, en collaboration avec les responsables du Front populaire ivoirien (Fpi) font les différentes vérifications et aboutissent à des dénonciations et des demandes de radiation. Ce procédé a permis de démasquer de nombreux fraudeurs. Dans certaines localités où la fraude a atteint un niveau record, les Ddc ont pris attache avec les chefs de communauté etles chefs religieux. Ces derniers se sont engagés à gérer le problème en douceur, sans faire beaucoup de bruit. Histoire de préserver la dignité des fraudeurs et de maintenir la cohésion sociale dans ces localités. 

samedi 1 mai 2010

Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l'organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l'année.

Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l'organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l'année.
"On va réunifier le pays (coupé en deux depuis le putsch manqué de 2002, ndlr) et on va nettoyer les listes électorales, bien les regarder parce que notre objectif c'est de faire des élections propres, transparentes, justes, équitables, inclusives", a-t-il dit lors de la fête du 1er mai à Abidjan.
Le traitement de la liste provisoire des votants est l'un des points de blocage actuels du processus électoral.
Deux listes ont été publiées : une de 5,3 millions d'incrits et une de 1,033 million de cas dont la nationalité est reconnue comme litigieuse. Mais le camp Gbagbo exige un "audit" de la liste de 5,3 millions, jugeant que s'y trouvent aussi des coupables de "fraude" à la nationalité, une question ultra-sensible au coeur de la crise ivoirienne.
"Je sais ce qu'il y a sur les 5,3 millions. C'est pourquoi je dis: on va réviser, on va regarder sérieusement", a indiqué M. Gbagbo, sans plus de précision.
"Il n'y a pas de liste consensuelle, il y a une liste électorale. Il n'y a pas de liste consensuelle, il y a une méthode consensuelle pour vérifier les noms", a-t-il insisté, alors que ses partisans et l'opposition s'affrontent sur les moyens d'arriver à une liste définitive.
Le processus de paix est à l'arrêt depuis le début de l'année et la crise autour de la précédente Commission électorale indépendante (CEI), dissoute par le chef de l'Etat qui l'accusait de "fraude" sur la liste.
"On veut un travail propre, mais en 2010, retenez ça, on aura les élections", a promis M. Gbagbo, dont le mandat s'est achevé en 2005.
"Si d'ici (le cinquantenaire de l'indépendance) le 7 août on n'a pas encore fait les élections, nous allons faire un petit défilé comme d'habitude, et nous allons rejeter le grand défilé militaire du cinquantenaire après les élections", a-t-il ajouté.

lundi 29 mars 2010

Côte d`Ivoire : Une mission de l`ONU sera en Côte d`Ivoire pour évaluer le processus de paix

Une équipe du Conseil de sécurité de l'ONU viendra à Abidjan le mois prochain pour évaluer le processus de paix ivoirien, a annoncé vendredi le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin.

"Le Conseil de sécurité, à travers le secrétariat, va envoyer cette équipe pour examiner tous les problèmes liés aux retards et faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour aider les Ivoiriens à aller aux élections", a expliqué M. Choi, dans un entretien à la radio onusienne à Abidjan diffusée samedi.

Le chef de l'Onuci a fait le point du processus électoral, de son mandat de certification ainsi que de l'accompagnement de la communauté internationale pour aider la Côte d'Ivoire à sortir de la crise.

S'agissant du processus électoral, le représentant spécial a insisté sur la relance, le plus tôt possible, du processus du contentieux afin de produire rapidement la liste électorale définitive.

La liste électorale provisoire de 5,3 millions de personnes peut être "examinée", a indiqué M. Choi tout en rappelant que "cela doit se faire en apportant les preuves, selon le mode opératoire convenu".

L'Onuci a implicitement certifié la liste provisoire en prenant en compte l'évaluation positive du processus, notamment les audiences foraines, l'identification de la population et le recensement électoral.

"Je suis certain que la liste définitive sera consensuelle car le processus du contentieux va mettre tout le monde à bord", a-t-il affirmé.

Sur le mandat de certification, M. Choi a fait savoir en quoi consiste clairement son rôle.

"Avant, le Haut représentant avait le rôle d'arbitre et de certificateur, celui-ci a été scindé en deux. Aujourd'hui avec l'accord politique de Ouagadougou, l'arbitrage a été confié au facilitateur, le président Blaise Compaoré du Burkina Faso et moi, j'ai le rôle de certificateur", a-t-il expliqué.

"L'élu sera l'élu", a-t-il martelé affirmant que l'Onuci avait les moyens de "sauvegarder le processus électoral et le résultat des élections".

L'élection présidentielle attendue dans le pays depuis 2005 pour mettre fin à la crise ouverte en septembre 2002 a été sans cesse reportée. Officiellement, elle reste prévue dans la période "fin avril-début mai".

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA