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lundi 26 avril 2010

Polémique autour de la liste électorale provisoire : Ce que Gbagbo a dit à Wade

Si Abdoulaye Wade connaissait bien le dossier politique ivoirien comme son homologue burkinabé, il n`aurait pas attribué à Laurent Gbagbo, les propos qu`il a tenus le week-end sur RFI, au sujet de la liste électorale provisoire. Selon le député Martin Sokouri Bohui, chargé des élections au FPI, la position du chef de l`Etat n`a pas varié d`un iota. Pour Laurent Gbagbo, en droit, il n`y a ni liste blanche ni liste grise. Il n`y a que la liste électorale provisoire. Et c`est sur elle que se fait le contentieux électoral. Pour que ceux qui ont le droit d`y figurer et qui n`y sont pas présentent des papiers pour y être. Mais aussi pour que ceux qui ne doivent pas y figurer en soient exclus. Selon Sokouri Bohui, la position de son président-candidat est claire comme de l`eau de roche. Il faut procéder à une vérification, nom après nom, de la liste électorale. Que cela s`appelle audit ou expertise n`a pas trop d`importance pour lui. Le plus important c’est de procéder à la vérification de la liste électorale provisoire pour avoir une liste définitive propre et incontestable. Dire donc, qu’il n’y a qu’une seule liste électorale provisoire, ne veut pas dire ignorer les pétitionnaires qui ne sont pas sur la liste provisoire et qui ont été mis à tort sur une liste dite grise. De l`avis du député, quatre éléments au moins fondent la position du chef de l`Etat. Le premier élément c’est le cas de M. Touré Tamicolo 5ème adjoint au maire de Bouaké qui a pré-signé et pré-timbré des extraits d`acte de naissance qui sont vendus sur le marché de Bouaké. Pour avoir frauder à grande échelle, il vient d’être démis de ses fonctions par le maire de Bouaké. Aujourd`hui, après vérification, sa signature est au bas de milliers de faux extraits de naissance dont les titulaires se trouvent sur la liste électorale provisoire. Le deuxième élément est qu`il y a beaucoup de pétitionnaires qui sont sur la liste électorale provisoire qui sont nés à Dabou mais dont on ne retrouve aucun nom dans le registre d`état-civil pourtant numérisé de la mairie de Dabou. La troisième chose est qu’à Sinfra, 6 membres du personnel de l’état-civil de la mairie Rdr sont en prison pour des faits graves qu’ils ont reconnus. Il a été pris sur eux, 12000 faux extraits de naissance. Quatrième élément, c’est qu’à N’Douci, un militant du RDR, directeur d’école, avait sur lui 600 faux extraits de naissance avec 28 faux cachets de 28 sous-préfectures de Côte d’Ivoire. Il a été apréhendé, jugé et condamné à trois ans de prison ferme. Le Rdr a commis un avocat pour sa défense. De nombreux pétitionnaires ont utilisés ses extraits frauduleux pour s’inscrire sur la liste électorale, parmi eux certains sont sur la liste provisoire. On n’oublie pas d’inscrire sur ce tableau bien sombre, des gens qui vendent dans les rues, des certificats de nationalité ivoirienne pré-timbrés. On n’oubliera pas aussi que dans les zones CNO, la fraude a été si massive que parfois, le nombre d’enrôlés a largement dépassé la population du village. C’est le cas à Korhogo ou dans certains villages le nombre d’enrôlés est plus élévé que la population villageoise. On le voit donc, le président Wade a fait une mauvaise interprétation de l’analyse du chef de l’Etat sur les listes blanche et grise. Selon le député Sokouri Bohui, la seule chose à faire aujourd’hui par le Premier ministre et la Cei pour que tous les acteurs aient con-fiance dans ce processus, c’est de trouver rapidemment un mécanisme qui permette la vérification des inscrits sur la liste. D’ailleurs, selon un membre de la Majorité présidentielle, le chef de l’Etat n’a pas besoin d’attendre Wade pour prendre une telle décision. “Il n’a qu’à appeler le Premier ministre et le président de la CEI pour leur donner sa position”.

vendredi 19 mars 2010

Présidentielle ivoirienne: les pro-Gbagbo "veulent aller vite

Le parti du président ivoirien Laurent Gbagbo s`est déclaré jeudi favorable à une "tenue rapide" du scrutin présidentiel sans cesse reporté depuis 2005, au lendemain des préoccupations soulevées par le Conseil de sécurité sur le retard du processus.
"Nous sommes pressés d`aller vite aux élections, mais à des élections transparentes", a déclaré à l`AFP Martin Sokouri Bohui, secrétaire national aux élections au Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel).
"Pourquoi la transparence des élections peut poser problèmes à des gens?", s`est interrogé M. Sokoury.
"Le Conseil de sécurité de l`ONU devrait limiter le mandat de M. Gbagbo qu`il avait prolongé en 2005 parce qu`aujourd`hui nous savons que la minorité présidentielle refuse d`aller aux élections", a affirmé à l`AFP Anne Ouloto, porte-parole du Rassemblement des Républicains (RDR), de l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
"Il faut que le Conseil prenne une résolution disant que si les élections ne sont pas organisées fin avril-début mai, M. Gbagbo n`est plus chef de l`Etat de Côte d`Ivoire", a-t-elle ajouté.
L`ONU a une nouvelle fois exprimé son impatience mercredi devant les retards à répétition subis par l`élection présidentielle en Côte d`Ivoire et a appelé à la relance sans délai du processus électoral.
"Il est tout à fait regrettable de voir les élections retardées une fois de plus", a déclaré le représentant spécial de l`ONU en Côte d`Ivoire, Young-jin Choi, au Conseil de sécurité.
"Ce n`est pas tout de constater que c`est un retard regrettable", a relevé Alphonse Djédjé Mady, le porte-parole du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition regroupant les principaux partis d`opposition, appelant l`Onu à "plus de détermination".
"Il faut être déterminant. L`Onu dispose de plusieurs possibilités dans ses méthodes d`intervention pour amener les Etats membres à respecter leurs engagements", a ajouté M. Mady.
L`élection présidentielle est censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en un sud loyaliste et un nord contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN).
Selon le dernier calendrier arrêté sous l`égide du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré, l`élection est prévue pour "fin avril-début mai".
Le Premier ministre Guillaume Soro en a souhaité la tenue d`ici juin.

vendredi 26 février 2010

Le FPI: Le parti du président ivoirien Laurent Gbagbo a dit vendredi sa "confiance" dans le nouveau chef de la Commission électorale indépendante (CEI),

Le parti du président ivoirien Laurent Gbagbo a dit vendredi sa "confiance" dans le nouveau chef de la Commission électorale indépendante (CEI), membre de l'opposition, élu à l'issue d'une crise de deux semaines née de la dissolution de cette institution par M. Gbagbo.


La CEI a été remise sur pied dans la nuit de jeudi à vendredi et a élu à sa présidence Youssouf Bakayoko, personnalité du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), une des principales formations d'opposition.

Nous avons confiance en ce monsieur, même s'il est membre du PDCI", a déclaré à l'AFP Sokouri Bohui, secrétaire national aux élections du Front populaire ivoirien (FPI).

"A la tête de la CEI, il ne peut pas manipuler les élections en faveur de son camp", car il "n'a jamais travaillé pour sa propre chapelle", a-t-il estimé.
"En tant que ministre (des Affaires étrangères dans le gouvernement précédent, ndlr), il a travaillé pour la République, il ne vilipendait pas le chef de l'Etat", a -t-il ajouté.

Selon M. Bohui, la tâche prioritaire de la CEI devra être d'"enlever tous les fraudeurs de la liste" électorale pour parvenir à "une liste propre".
La précédente CEI avait été emportée par la crise autour de son chef Robert Beugré Mambé, également issu du PDCI, accusé par le camp Gbagbo de "fraude" sur la liste des votants.
La dissolution, le 12 février par M. Gbagbo, de la commission et du gouvernement avait plongé le pays dans une crise marquée par des manifestations de l'opposition, parfois émaillées de violences, et la mort d'au moins sept personnes lors de la répression de protestations.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA