Affichage des articles dont le libellé est Mamadou Coulibaly. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mamadou Coulibaly. Afficher tous les articles

mardi 1 avril 2014

Côte d’Ivoire : Koulibaly accuse Ouattara de détourner l’argent du cacao

Côte d’Ivoire : Koulibaly accuse Ouattara de détourner l’argent du cacao
Mamadou Koulibaly, ancien numéro deux du régime de Laurent Gbagbo, a accusé, dimanche 30 mars, le gouvernement d’Alassane Ouattara d’avoir mis en place un nouveau mécanisme des prix du cacao qui pénalise financièrement les producteurs ivoiriens. Côte d’Ivoire : Koulibaly accuse Ouattara de détourner l’argent du cacaoMamadou Koulibaly, président de LIDER, dénonce le nouveau prix du kilo de fèves de cacao. « Le cours du cacao à la bourse de Londres, pour les contrats de mai 2014, est fixé au 26 mars 2014 à 1 875 livres sterling par tonne métrique. Une tonne métrique dans le jargon est égale à 1 000 kilogrammes », explique Mamadou Koulibaly dans un communiqué publié sur le site internet de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), le parti qu’il préside. Symbole des années fastes, la filière ivoirienne du cacao demeure le moteur du développement économique du pays. Quatre pays africains produisent 70% de la récolte mondiale : le Nigeria, le Cameroun, le Ghana et la Côte d'Ivoire, bien sûr, qui est le premier producteur mondial depuis trente ans. La Côte d'Ivoire (35 % du cacao mondial) n'a cessé de voir augmenter le niveau de ses récoltes. « Au cours actuel, 1 875 livres sterling font environ 1 478 628,75 F CFA (1 livre sterling vaut environ 788,60 F CFA, NDLR), poursuit l’ex chef du parlement ivoirien. Ce qui fait que le prix du kilo de fèves de cacao à la bourse de Londres serait de 1 478, 62 F CFA. » Le kilo de fèves de cacao à 750 F CFA au lieu de 908 F CFA
« L’an dernier, selon les dires du gouvernement (…), le prix fixé pour la campagne intermédiaire était de 700 F CFA et le chef de l’Etat (Alassane Ouattara, NDLR) a tenu, a tenu à ce que pour la campagne intermédiaire qui s’ouvre le 1er avril 2014, le prix soit fixé à 750 F CFA », précise Mamadou Koulibaly. Or, observe M. Koulibaly, « si 60% de ce prix sont pour le producteur, alors ce sont 908 F CFA (au lieu) de 750 F CFA, qui devraient être généreusement accordés au producteur. » En réalité, le gouvernement ne paie au paysan « qu’environ 51% du prix international de sa production » alors qu’il « gagne lui-même dans l’affaire 483 F CFA par kilogramme », déduit l’homme politique et universitaire ivoirien. Après, on dira que le crime ne paie pas? Par décret, le gouvernement ivoirien détourne l'argent des paysans du cacao — Cette disposition étonne Mamadou Koulibaly qui ironise : « Belle façon de rendre service aux paysans, quand on voit à quoi cet argent usurpé sert par la suite : convoitises, conflits, haines ». « Le cacao, qui aurait dû être une bénédiction pour notre pays, devient une malédiction. Notre État vole le paysan. Ce n’est pas moral et les conséquences sont là. Les paysans, sur lesquels repose le succès du pays, comme dit la propagande, en sont aussi les plus pauvres, comme le montre la réalité », s’insurge l’ancien député de Koumassi, quartier au sud d’Abidjan. « Il faut savoir que ce qui est décrit n’est pas la fixation du prix du cacao, qui dérive normalement de l’offre mondiale et de la demande internationale en la matière, poursuit le président de LIDER. Ce dont on parle ici, en pourcentages, ce sont les clés de répartition par l’Etat de la rente ou du prix international du cacao entre lui-même État (22%), les producteurs (60 %) et les exportateurs (18%) ». La Côte d’Ivoire, un « Etat criminalisé » Selon M. Koulibaly, si on peut comprendre les parts des deux derniers qui produisent pour les uns et exportent pour les autres, il n’est pas facile de comprendre pourquoi c’est l’Etat qui partage la rente et pourquoi il s’offre à lui-même 22% du prix extérieur. « S’agit-il de l’équivalent de la TVA ? Dans ce cas pourquoi, ne prend-il pas 18% au plus ? S’agit t-il d’un impôt sur le bénéfice industriel et commercial des cacaoculteurs ? Dans ce cas, pourquoi le prélever alors sur le prix du marché et non sur le bénéfice du paysan ? S’agit-il d’un impôt foncier, d’une rente foncière que le propriétaire des terres prélève sur ses métayers ou sur ses serfs ? », fait mine de s’interroger l’économiste. Dans un ton toujours offensif, Mamadou Koulibaly souligne que « le paysan ivoirien est parmi les plus pauvres du monde rural et il est spolié depuis toujours du fruit de son travail. Il est amoral, inefficace et injuste de ne lui verser que la moitié du prix international de son produit ». « Après, on ira chercher le crime économique partout sauf au sein de l’Etat de Côte d’Ivoire officiellement criminalisé. », complète-t-il. « Après, on dira que le crime ne paie pas », lance en écho l’ancien allié de Laurent Gbagbo sur son compte Twitter -

mercredi 15 juin 2011

Côte d'Ivoire : Après la chute du régime : Le FPI à l`épreuve de la cohésion - Mamadou Koulibaly va-t-il créer son parti ?

                    Mamadou Koulibaly, président de l`Assemblée nationale et 3è vice- président du Front populaire ivoirien (Fpi), ancien parti au pouvoir, semble avoir fait sien cet adage. Il tente de remettre à flot le navire frontiste qui a pris l`eau de toutes parts depuis la chute du régime de la Réfondation le 11 avril dernier. Le fait-il bien ? A-t-il la caution de tous ses camarades de parti ? Sa démarche est-elle appréciée du président Laurent Gbagbo, en résidence surveillée à Korhogo depuis sa capture ? Difficile de répondre. Toutefois, Mamadou Koulibaly, seul maître à bord actuellement, après `` l`emprisonnement `` de ses supérieurs hiérarchiques, a décidé de recoller les morceaux après le naufrage. Démarches auprès des nouvelles autorités, déclarations de reconnaissance du nouveau pouvoir, double réunions du comité central, refus de siéger au gouvernement de Ouattara, tout y passe pour signer le come-back du Fpi. Passe encore cette débauche d’énergie, même si au sein de la famille des socialistes, certains n`apprécient pas les démarches de Mamadou Koulibaly. Ces derniers trouvent que le député de Koumassi met la charrue avant les boeufs. Ils voudraient qu`il mette un point d`honneur à la libération « du grand patron » Laurent Gbagbo, de son épouse Simone, et des autres `` camarades `` emprisonnés dans des localités du pays, ou en exil à l`extérieur. Pour Koulibaly par contre, le Fpi doit vivre après Laurent Gbagbo. « La libération de Gbagbo n`est pas une priorité », avait-il lâché au cours d`un entretien. Le très libre tenant du perchoir ne s`arrête pas là. Il critique ouvertement la politique menée par le Fpi depuis la prise du pouvoir, il dénonce les abus de certains cadres du parti, et s`attaque parfois à la personne de Laurent Gbagbo. Sa récente interview dans le journal « Jeune Afrique » de la semaine dernière, a été diversement interprétée dans les milieux de La Majorité Présidentielle (Lmp). Elle est jugée trop osée par certains, quand d`autres trouvent que « c`est du Mamadou Koulibaly tout craché. Il est resté égal à lui-même ». Morceaux choisis: « Nous avons réalisé une très mauvaise campagne électorale, mal organisée. Il n`y avait pas de stratégie, pas de discours cohérent, et trop de personnes étaient en première ligne, avec des moyens colossaux mais mal utilisés. Certains cadres n`ont pas travaillé; ils ont détourné de l`argent pour acheter notamment des véhicules », « Lorsque nous étions dans l`opposition, on faisait mieux (…) On rêvait d`une nouvelle Côte d`Ivoire (…) On disait qu`on voulait ouvrir le marché ivoirien au monde entier mais, dans les faits, on a fait des deals avec les plus grosses entreprises françaises. Alassane Ouattara a proposé une vision plus cohérente ». De Laurent Gbagbo, il dira ceci : « Il est toujours resté maître de ses actes.

Mais tous, les militants, les cadres, se demandent pourquoi il s`est à ce point entêté, à la limite de l`irrationnel (...) Cinq ans plus tard, il avait toutes ses chances pour redevenir président ». Ces propos de Mamadou Koulibaly ont ouvert une vague de mécontentements dans le camp Gbagbo. La grogne serait plus forte du côté des militants du Fpi et de La Majorité Présidentielle qui se sont exilés du côté du Ghana ou qui se trouvent en France.

Un bloc d`anti-Koulibaly se forme

Ces militants, très remontés contre le président de l’Assemblée nationale, l`accusent de vouloir « sacrifier » Laurent Gbagbo sur l’autel de ses ambitions personnelles. Ils crient à la trahison de la part de celui-ci. Ces anti-Koulibaly se disent convaincus que l`ancien chef de l`Etat et les autres prisonniers du 11 avril dernier n`approuvent pas les critiques formulées par le natif d`Azaguié. D`autres, plus indulgents, estiment que la forme choisie (les journaux ndlr) n`est pas la mieux indiquée pendant cette traversée du désert du Fpi. « Il est libre de faire des critiques, de dénoncer mais pas dans les journaux, et pas au moment où les camarades sont en prison. Les débats ne sont pas interdits au Fpi, mais nous avons des tribunes pour le faire », s`indigne un haut membre du parti frontiste. A la réunion du Secrétariat général de l`ancien parti au pouvoir, tenu le jeudi 09 juin dernier, des sources bien introduites soulignent que Mamadou Koulibaly a été appelé à s`expliquer sur ses sorties jugées « intempestives ». Par ailleurs, à en croire des proches du président de l`Assemblée nationale, « il a reçu beaucoup d`appels de protestation. Certains ne comprennent pas ce qu`il fait, d`autres pensent qu`il veut profiter de la situation pour se positionner comme le nouveau leader du Fpi ». Il ne fait en effet aucun doute que le violent et brutal changement intervenu à la tête de l`Etat, a complètement désagrégé le parti des refondateurs, et ouvert la guerre de leadership qui était encore latente au Fpi. Mamadou Koulibaly, selon des proches, n`entend pas se laisser faire. A ses détracteurs, le président intérimaire du parti des socialistes donne des coups et compte rester sur cette lancée. « Nous avons perdu, sortez de vos cachettes », avait-il répondu dans une interview accordée à Onuci Fm, faisant allusion aux cadres du Fpi ou de Lmp qui sont tapis dans l`ombre et qui tentent de saboter ses actions. Mieux, le député de Koumassi se convainc, jusqu`à preuve du contraire, que l`ancien chef de l`Etat Laurent Gbagbo approuve ses critiques et est d`avis avec lui que le train de la réfondation a déraillé par leur propre faute. Mamadou Koulibaly veut le remettre sur les rails, mais à partir des valeurs qui ont guidé leurs pas jusqu`à la prise du pouvoir en 2000.

« La priorité, c`est de refaire du Fpi un grand parti d`opposition. Cela veut dire qu`il faut dresser un bilan en profondeur, prendre des dispositions institutionnelles, remobiliser les militants et donner des signaux forts aux Ivoiriens, en modifiant complètement notre discours et nos méthodes (…) Ensuite, on pourra peut-être penser à organiser un grand congrès du parti », projette le 3è vice-président du Fpi. On devrait comprendre qu`un nouveau Fpi, préparé à la sauce Koulibaly, est au feu. Ce projet va-t-il emporter l`adhésion de toute la famille frontiste? Tente-t-il malicieusement et volontairement de se mettre à dos l’appareil du parti pour se chercher une porte de sortie ? En clair, Mamadou Koulibaly va-t-il créer son parti s’il a le net sentiment de prêcher dans le désert auprès de sa propre famille ? L`avenir nous situera.

vendredi 7 mai 2010

Front Populaire Ivoirien 20eme fête de la liberté

L’un des temps forts de la Fête de la liberté a été le discours prononcé par le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan. “Dieu a envoyé Gbagbo pour l’espérance de la Côte d’Ivoire” a-t-il déclaré. En effet, explique Pascal Affi N’Guessan, il n’y avait que lui pour faire face à la machine de l’impérialisme français incarné par Jacques Chirac pour caporaliser la Côte d’Ivoire. Pendant huit ans, il a résisté pour donner une lueur d’espoir quant à l’indépendance politique et économique vraie de la Côte d’Ivoire et par ricochet de l’Afrique gage de souveraineté et de liberté. “Dieu a voulu que Gbagbo soit là, car Il sait toujours susciter l’homme qu’il faut au moment qu’il faut”. Pour le président du FPI, son candidat est un homme de défis qui a toutes les capacités et les compétences pour faire avancer son pays. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres. “En 1999, Bédié n’a pu empêcher que la Côte d’Ivoire ne sombre”, a-t-il insisté, avant de souligner qu’il a préféré laisser les autres mener le combat qui était le sien à cette époque. Aussi a-t-il tenu à rassurer son candidat Laurent Gbagbo : “Ton peuple est venu te dire que tu peux lui faire confiance et qu’il est là pour ta victoire”. Bien avant ces déclarations, Pascal Affi N’Guessan a souligné que la Fête de la liberté est la commémoration de la victoire des démocrates acquise sur la dictature symbolisée par le parti unique avec la pensée unique. Aussi, au-delà de magnifier la lutte par des réjouissances populaires autour des victoires antérieures, cette commémoration doit être vue comme une mobilisation pour les combats à venir. Il s’agit, entre autres, d’une liste électorale propre, auditée et de la reconstitution des CEI locales. “Qu’il y ait le désarmement et que notre pays soit réunifié afin de retrouver sa normalité. Que les zones centre, nord et ouest participent au processus de développement de notre pays”, a-t-il conclu, tout en rendant hommage à tous les combattants de la liberté tombés pour la défense de leur pays, avec une pensée spéciale pour Emile Boga Doudou.

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA