lundi 29 mars 2010

Evénement de Novembre 2004 ;Bouaké: l`hypothèse de la bavure

Florence Michon, juge d'instruction du tribunal aux armées de Paris, entendra, le 31 mars, le mercenaire français Jean-Jacques Fuentès, instructeur des forces aériennes de Côte d'Ivoire à l'époque du bombardement du camp français de Bouaké, perpétré le 6 novembre 2004 (dix tués, dont neuf soldats du dispositif Licorne).

Dans un entretien exclusif accordé récemment au journaliste indépendant Alain Chabod, Fuentès fait état d'un appel téléphonique parvenu la veille du raid à un officier ivoirien et émanant au dire de ce dernier de l'Elysée. Selon Fuentès, l'échange avec Paris aurait porté sur une désignation concertée de cibles, notamment un gymnase voisin du lycée Descartes, où devaient se réunir plusieurs cadres de la rébellion nordiste des Forces nouvelles.
Si l'on en croit ce scénario d'un pacte secret entre Abidjan et Paris, jugé "crédible" par une source judiciaire familière du dossier, c'est donc par erreur, en pensant viser les rebelles, que les deux appareils ivoiriens auraient frappé la base française.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

DANSE DES CHASSEURS de TINDARA