mercredi 19 janvier 2011

GUERRE CONTRE LA COTE D’IVOIRE

Préparatifs en trois actes


     La guerre contre la Côte d’Ivoire en vue d’installer Alassane Ouattara aura bel et bien lieu. Il ne faut pas se voiler la face. Mais au contraire, préparer les esprits et se tenir prêts à engager l’ultime bataille de libération des fers coloniaux. Sur le terrain, les préparatifs se mettent en place. Et la médiation de Raila Odinga semble plutôt un leurre pour endormir les consciences.

    En effet, selon les informations, le président Sarkozy recevait en audience mardi, sous le coup de 17 heures, au palais de l’Elysée, le président Compaoré du Burkina Faso. Pour parler de la crise ivoirienne. Ces deux hommes, on le sait, veulent la chute du chef de l’Etat ivoirien. Le premier, qui a pris le relais de la lutte insensée de son prédécesseur, jacques Chirac, s’est juré d’avoir la peau du numéro un ivoirien. Pour ce faire, il a recruté un certain nombre de chefs d’Etat africains, laquais de l’impérialisme et du néocolonialisme franco-européen. Blaise Compaoré fait partie de ces chefs d’Etat qui obéissent au doigt et à l’œil de celui que la presse française, par dérision, baptise d’omniprésident. Une sorte de personnage de carnaval qui déclenche un fou rire à chacune de ses apparitions, et dont chaque sortie couvre de ridicule la France des lumières et des droits de l’homme.

     Mais ironie de l’histoire, c’est un Compaoré au passé sulfureux, et dont le tableau de chasse est des plus tristes, qui veut se présenter comme le modèle achevé de démocrate devant l’Eternel. Et pourtant, la chronique burkinabè se souvient encore de l’assassinat de Thomas Sankara, Jean Baptiste Boukari Lingani, Henri Zongo, Clément Oumarou Ouédraogo, Norbert Zongo et autres. Voilà le loup qui veut se vêtir de la peau d’agneau. Mais cela ne trompe guère. Du reste, on sait que c’est le président burkinabè qui a parrainé la rébellion ivoirienne qui a éclaté en septembre 2002 en Côte d’ivoire. Et cela est de notoriété. Comment donc cet homme, que l’on baptise à Ouagadougou « miougou » (le sang en langue moré), au passé aussi chargé, peut-il devant l’histoire s’ériger en restaurateur de la démocratie ? Lui qui, depuis 23 ans, règne sans partage à la tête du Burkina. Sans réelle opposition. Et qui vient de se faire réélire avec un score stalinien. C’est cela le paradoxe africain.

     A la réception de Compaoré par Sarkozy, il faut citer la réunion mardi également à Bamako, des chefs d’état-major de la CEDEAO. Pour élaborer, semble-t-il, des plans de guerre visant à déloger Gbagbo du pouvoir au profit d’Alassane Ouattara. Contre tout bon sens. Et au mépris des vies des 4 millions de Burkinabè, 3 millions de Maliens, 2 millions de Guinéens, 1 million de Nigériens, 1 million de Sénégalais, 1 million de Nigérians, 1 million de Ghanéens qui vivent en Côte d’Ivoire. Depuis des lustres. Et qui y ont fait fortune. On le voit, la guerre ne frappera pas que les Ivoiriens. Les dommages collatéraux risquent d’être aussi graves pour le Burkina dont le président veut faire un pays émergent sur les cendres de la Côte d’ivoire, le Mali, la Guinée, le Niger, le Sénégal, le Ghana, etc. Mais certains chefs d’Etat n’en ont cure. Le respect de la volonté de Sarkozy prime sur la vie de leurs compatriotes qui se chiffrent par millions en Côte d’Ivoire.

     Pour boucler la boucle des préparatifs de la guerre qui se profile à l’horizon, le vote repoussé grâce à la Russie qui s’y est une nouvelle fois opposée du renforcement des effectifs de l’Onuci en Côte d’Ivoire. On sait que la présence de cette force désormais en Côte d’Ivoire est sans objet. Le gouvernement légal de ce pays a demandé son départ pour collusion avec la rébellion aux côtés de laquelle les soldats de l’Onuci se battent contre les forces régulières. S’ils viennent, c’est pour prêter main forte à leurs poulains qu’ils savent incapables de gagner la moindre bataille contre les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDS). La folle équipée de l’hôtel du Golf et de Tiébissou en fait foi. Les hommes de Chérif Ousmane et de Wattao ont été proprement taillés en pièces.

     Au regard de ce qui précède, les Ivoiriens doivent s’apprêter à se battre. Il ne s’agira pas d’une guerre des seules FDS contre les forces d’occupation. Mais du peuple ivoirien en armes. Le peuple ivoirien tout entier. Qui ne veut pas laisser détruire son pays. Le seul dont il dispose. Qu’il a construit au prix de mille et un sacrifices. Ce n’est pas par hasard que le célèbre avocat français Jacques Vergès, avec un accent prémonitoire, a dit que la Côte d’Ivoire sera « le tombeau de l’impérialisme français ». L’histoire est en marche. Et comment !.
  Après le vote des renforts des effectifs de l'ONUCI le dernier puzzle vient d'être mis sur pied.
Les ivoiriens sont donc avertis pour la dernière marche pour la liberté totale et définitive de la côte d'ivoire.
Haut les Cœurs!!!!!!!! ! Ont y vas !!!!!!!!!!!!! 

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